On y était : Garorock 2022 !

Martin Garrix – © Oce-B / Valliue

Après deux étés sans festival dû à la crise sanitaire, le Garorock est de retour pour pouvoir enfin fêter sa 25e édition ! 4 jours très intenses nous attendent sur la Plaine de la Filhole qui nous est si chère. Retour sur notre festival passé :

JEUDI

Pour ne pas en louper une miette, nous arrivons dès l’ouverture, à 17h. Tellement tôt que les portes ne sont pas encore ouvertes… Nous profitons de nos petits privilèges de média pour pouvoir entrer dans l’enceinte et profiter pendant quelques minutes d’un Garorock complètement vide. Un peu plus tard, les festivaliers excités rentrent en courant tels des consommateurs assidus un premier jour de soldes !
Après un petit coucou à l’espace presse et la signature de nos contrats photos, place au premier concert du week-end : Oboy. Les fans du rappeur français sont déjà bien présents malgré l’heure tôtive et la boue ! Il chantera son feat. « Je M’en Tape » produit avec Aya Nakamura puis ses gros tubes comme « Cabeza » ou « TDB ». Il est seulement 19h mais on prend les devants pour attendre moins longtemps : direction le food-truck d’Adrien Cachot et Mallory Gabsy, célèbres pour leur apparition dans l’émission Top Chef. Leur burger y est excellent pour un prix non-excessif. Dommage de l’avoir terminé sous une grosse averse ! Mais, sans vous mentir, même ce genre de petites galères nous avait manqué… C’est ça, la beauté de Garorock !

Oboy – © Oce-B / Valliue

Direction la scène du Trec sous les gouttes, pour apprécier la performance de Georgio. Le natif du 93 commence sa prestation par « Les anges dans des robes rouges » avant de jouer « Dans mon élément » quelques minutes plus tard. Très engagé sur scène comme à son habitude, le public est également énergique et l’ambiance y est très plaisante. Pour embellir son concert, la pluie cesse progressivement pour laisser la place à deux magnifiques arc-en-ciel. Il n’en fallait pas moins pour donner le sourire aux dizaines de milliers de personnes déjà sur place ! Habitué du Garorock, Rilès est de retour à la Filhole ! Véritable artiste, il mêle avec brio chant, rap et danse. Encore une bonne performance de la part du Rouennais. Même si la tâche ne lui a pas été facilitée : des soucis d’oreillettes ou même une blessure maladroite à la bouche ne l’ont pas empêché de jouer avec énergie « Should I », « Pesetas » ou « Thanks God ». On a beau l’avoir vu jouer 4 fois déjà… Rilès, c’est toujours une valeur sûre !

Rilès – © Oce-B / Valliue

On court un peu partout pour pouvoir photographier un maximum d’artistes. Cette première journée est déjà sportive ! Quelques secondes devant Lala &ce lorsqu’elle joue « Sipa » accompagnée d’une strip-teaseuse. S’en suivent quelques minutes de marche pour rejoindre l’espace presse avant d’aller voir jouer Sean Paul. On vous avoue y aller avec un peu d’appréhension : malgré sa notoriété incontestable, les quelques vidéos vues sur Internet ne promettaient pas réellement un show mémorable sur scène. Avis confirmé pour nous qui avons trouvé un léger manque d’énergie et de voix de la part du Jamaïcain. Même si c’est toujours agréable d’entendre « Get Busy » ou « Température » dans notre festival préféré !

© Oce-B / Valliue

On se redirige vers la scène du Trec pour apprécier la performance live des Synapson ! Le duo français, accompagné de chanteurs et musiciens, nous proposent de la qualité et le public est très réceptif ! L’apogée du concert arrive logiquement lorsque les premières notes de « Djon Maya Maï » sont jouées devant une foule euphorique. Concert terminé… Direction la scène principale pour une des têtes d’affiche du week-end : PNL. Fidèles à leurs habitudes (report de La Magnifique Society à lire ICI), les deux frères montent sur scène avec un retard conséquent : plus de 35mn ! Manque de respect pour le public ? Succès qui monte à la tête ? Dans tous les cas, nous décidons de partir de leur scène après « Onizuka ». D’autres artistes méritent de la visibilité ! Blaiz Fayah joue sur la scène du Trec, pour le second show reggaeton (après Sean Paul) de la soirée ! S’en suit le dernier concert de la journée : Jamie xx. L’ambiance particulière est vraiment agréable et bien adaptée à notre niveau de fatigue. Ses notes planantes nous font voyager pour terminer parfaitement la journée. Ça fait du bien de finir sur de la House !

Jamie xx – © Oce-B / Valliue

VENDREDI

C’est parti pour cette journée qui s’annonce grandiose au vue de la programmation. Nous arrivons à 18h30. Il fait beau, chaud, et la boue a presque séché ! Le rappeur Josman bénéficie d’une foule déjà conséquente qui chante à tue-tête la quasi-totalité de ses musiques. En parallèle, nous assistons à l’inauguration du VIP en compagnie de personnes importantes de la région et du monde événementiel. Le tout, avec un verre de blanc à la main… On n’est pas bien là ? Sur la scène principale, s’en suit le concert d’Izïa. Déjà présente ici en 2012, la chanteuse française est débordante d’énergie malgré la chaleur ! On sent son attachement au festival et le transmet d’une belle manière à ses fans. On profite ensuite du concert de Joysad pour aller manger rapidement. Il y a énormément de monde mais l’attente n’est pas si longue. Un grand merci à tous les restaurateurs sur place pour leur professionnalisme ! Certains sont venus spécialement pour lui aujourd’hui : Ninho fait son apparition à la Filhole ! Vêtu d’un maillot du PSG, le rappeur parisien enchaîne les tubes à l’image de « La vie qu’on mène », « Jefe », ou encore le récent « Tout va bien ». De quoi arracher les cordes vocales d’une bonne partie des festivaliers !

Ninho – © Oce-B / Valliue

On décide de se diriger vers la scène du Trec pour assister au concert d’Odezenne ! Au moment où on débarque, le groupe nous accueille avec un très joli “Je veux te baiser” ! S’en suivent des titres tout aussi délicats comme “Bitch” ou “Vodka”. Quoi qu’il en soit, les Bordelais ont réalisé une excellente prestation énergique, un vrai bon moment ! Retour sur une des deux grosses scènes avec Laylow vêtu de son maillot des 76ers, naturellement floqué “Iverson”. Le Toulousain démarre avec “Mégatron”. Ce qui nous a le plus marqué lors de son concert ? Sa fanbase très solide et très démonstrative… On savait que son public allait être présent, mais pas qu’il était aussi impliqué ! Belle preuve d’amour pour le Toulousain qui est devenu une référence pour le rap français. Maintenant, on va voir Folamour quelques minutes avant LE concert du week-end…

Laylow – © Oce-B / Valliue

GREEN DAY ! Ils nous ont chacun accompagnés à un moment de nos vies respectives, leurs albums et tubes sont connus de tous… On les attendait de pied ferme et on n’a pas été déçu ! Autant vous dire qu’on a été très vite dans le bain avec “American Idiot” en intro ! Les Californiens prennent énormément de plaisir sur scène et ça se voit grandement, le public n’en espérait pas moins. Les gros tubes s’enchaînent : “Know Your Enemy”, “Holiday”, “Boulevard of Broken Dreams”, “Basket Case”, “21 Guns”… Tous les albums y passent, et le public reprend tous leurs sons à tue-tête. Le leader Billie Joe Armstrong s’amuse à récupérer différents chapeaux du public afin de les mettre et jouer avec comme si de rien n’était. Il a même fini avec une énorme bouée autour de lui. Des gestes anecdotiques mais qui reflètent la bonne ambiance qui règne et la simplicité du groupe. Ils ont également fait monter deux personnes sur scène : la première pour sauter dans la foule, la seconde pour jouer quelques accords de guitare avant de lui offrir. Le show est démentiel et on a même la chance de profiter d’un feu d’artifice au-dessus de la scène. Si nos souvenirs sont bons, c’est la première fois que l’on voit ça au Garorock ! Comme si c’était déjà pas assez beau, le groupe revient faire un rappel avec des larmes plein les yeux et un beau message de paix… Merci pour tout Green Day !

© Oce-B / Valliue

Après cette belle claque, on part profiter des quelques notes puissantes de Panda Dub, puis on fait une petite pause pendant la fin du concert de Roméo Elvis qui joue “Bruxelles Arrive” puis “Malade” en final. Place maintenant au dernier concert de la journée, que l’on attendait énormément aussi ! Vitalic prend possession de ses machines pour achever le public avant d’aller dormir. Le Dijonnais est un incontournable de la scène électronique française et nous le rappelle une nouvelle fois ce soir. Ses classiques “Poison Lips” et “Second Lives” nous ramènent plusieurs années en arrière, tandis que les récentes “Rave Against The System” et “Boomer Ok” nous font danser autant que les précédentes. La puissance musicale est excellente, le son y est très élevé et nous prend aux tripes. Visuellement, on s’attendait à plus de lumières et de lasers, mais cette ambiance “dark” reste agréablement enivrante. Pour notre plus grand bonheur, il ne pouvait que finir par “Stamina”… Chose faite ! Jambes lourdes, étoiles plein les yeux… On rentre à la maison pour repartir de plus belle demain !

Vitalic – © Oce-B / Valliue

SAMEDI

La température est bien plus élevée ce samedi, et le soleil brille ! L’occasion parfaite pour commencer la journée aux alentours de 16h30 directement au camping, pour savourer… Joris Delacroix ! Fans du Montpelliérain, il était inconcevable pour nous de le louper, peu importe la scène où il jouait. On a donc pu profiter des magnifiques notes de “Aiguilhe” ou “Start The Engine” dans un décor différent, entourés de festivaliers faisant du ventriglisse, du mölkky ou des batailles d’eau. Typiquement l’ambiance Garorock ! On rentre désormais dans l’enceinte principale vers 17h30 pour profiter du show “High & Fines Herbes” de Caballero & JeanJass. Beaucoup de monde est déjà présent malgré la chaleur, car le duo de rappeurs belges promettait de nombreux guests et une ambiance au top. Promesses tenues de leur part, on a même eu la chance de voir la légende Oxmo Puccino pour interpréter “Vie Ordinaire” !

Sampa The Great – © Oce-B / Valliue

Alors qu’on pensait participer à la conférence de presse de Vianney, notre rendez-vous avec Joris Delacroix est avancé (pour notre grand plaisir !). C’est donc parti pour les backstages, à bord d’une voiturette de golf avec la pilote expérimentée Nina au volant. Dans un cadre sympathique, notre interview se déroule comme prévue et est à retrouver ICI ! À la fin de celle-ci, on profite d’une dégustation offerte par Jack Daniels au VIP, pour relâcher un peu la pression et fêter notre première interview de la journée ! On marche de nouveau de longues minutes pour retrouver la scène du Trec où se produit Sampa The Great. L’artiste sud-africaine réalise son intro “Energy”, devant peu de monde malheureusement. Au vue de la programmation très riche du jour, une bonne partie des festivaliers semble avoir profité de ce créneau pour aller manger… En suivant, on reste dans la culture afro pour profiter des deux belles voix d’Ibeyi ! Puis, on profite d’un nom important de la chanson française : Vianney. Fidèle à sa réputation douce et adorable, le Palois prend le temps de se présenter, de remercier son public et de souhaiter la bienvenue à ceux qui ne le connaissent pas. Accompagné de sa guitare, il interprète ses tubes “Pas là”, “Je m’en vais” ou encore “La Même”. C’était honnêtement une belle découverte, et on apprécie beaucoup le personnage !

© Oce-B / Valliue

Après avoir profité quelques minutes du passage de Thylacine, on doit se diriger de nouveau en urgence vers les backstages. En effet, une légende nous y attend… Cut Killer a profité de sa venue au Garorock pour faire près de 2h de promo. On en a donc pu passer un petit moment avec lui et poser quelques questions ! Autant vous dire que c’est enrichissant et un peu intimidant de parler de musique avec quelqu’un qui a grandement influencé la scène française depuis plusieurs décennies. L’interview est à retrouver ICI ! Ensuite, direction la scène principale pour y voir un habitué de la Filhole : Orelsan. Dans une ambiance très festive et décontractée (avec même une partie de Street Fighter sur scène !), le Caennais présente une partie de son incroyable discographie. On peut y entendre, entre autres, “Civilisation”, “La pluie”, “Ombre & Lumière”… Et bien évidemment ses incontournables “La Terre Est Ronde”ou “Basique”. Grosse mention spéciale à son medley à l’ancienne qui nous replonge dans notre adolescence, avec notamment “Changement”, “Jimmy Punchline” et “Soirée ratée”. Orelsan est toujours aussi efficace, et il nous tarde de retourner le revoir au Zénith de Toulouse dans quelques mois !

Orelsan – © Oce-B / Valliue

Cut Killer nous donne une leçon et cultive littéralement son public. Le Franco-marocain partage des classiques de la scène US comme “Jump Around” d’House of Pain ou “Where The Hood At?” de DMX. Seconde belle surprise de la journée, il est accompagné d’un MC. Et pas des moindres, puisqu’il s’agit de… JoeyStarr ! On a d’ailleurs eu la chance de le voir interpréter “Ma Benz”, vraiment cool ! D’autres guests font leur apparition comme le multiple champion du monde DMC DJ Fly, mais également… DJ Snake ! DJ Snake que l’on retrouve d’ailleurs sur la scène principale pour le dernier show de ce samedi. Comme à son habitude, le Parisien nous fracasse dès les premières minutes avec une intro bien violente. Autant vous dire que l’on s’est aussi bien cassé la nuque sur “Trust Nobody” ou “Propaganda”. Il a logiquement joué son récent “Disco Maghreb” et ses classiques “Loco Contigo” et “Lean On”. Le wall of death s’est fait en compagnie de Cut Killer, avant un final “Let Me Love You” sous les feux d’artifices. On a eu la chance de voir DJ Snake à de multiples reprises, mais il faut avouer que ce soir était une de ses meilleures prestations pour nous ! Retour à la maison avant le dernier jour…

DJ Snake – © Oce-B / Valliue

DIMANCHE

Aujourd’hui, la fatigue se fait clairement ressentir… Notre corps tient bien moins que les éditions précédentes ! C’est pourquoi on décide d’aller au festival seulement aux alentours de 19h30. Dès notre arrivée, on mange notre burger devant Biga*Ranx, comme ça c’est fait ! Ensuite, direction la scène principale pour voir SCH. Le rappeur marseillais démarre son concert avec “A7” puis une jolie esquive d’un verre balancé depuis la foule, qui aura fait un petit buzz sur les réseaux. Il joue également “Crack”, avant que l’on parte Scène du Trec voir Marc Rebillet. On voit que la Flamme et le Flambeau ont marqué les esprits, puisque nombreux sont ceux à hurler “MAAAAARC” en attendant l’artiste. Son concert est d’ailleurs retardé de quelques minutes puisque son micro ne fonctionne pas. Et un show de Marc Rebillet sans micro, ce n’est pas un show de Marc Rebillet ! Une fois le concert entamé, celui-ci danse en peignoir avant de finir en caleçon comme d’habitude. On assiste à un show sur cette scène du Trec, avec la présence de flammes lors de drops bien lourds. L’artiste asperge la foule de champagne et dégoupille même un extincteur. Il s’est éclaté autant que nous et l’a bien fait savoir en annonçant “Je suis fier de vous tous”. C’était cool, drôle, dynamique et décalé… C’était du pur Marc Rebillet !

SCH – © Oce-B / Valliue

L’une des têtes d’affiches de la journée, voire du festival, fait son apparition sur la scène principale. Après une intro vidéo vraiment qualitative, Stromae chante ses premières notes devant plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le Belge interprète ses tubes mondiaux “Tous Les Mêmes” et “Papaoutai” avant que l’on s’éclipse une dernière fois du week-end vers la scène du Trec. En effet, on change totalement d’univers avec Ascendant Vierge ! Composé du DJ Paul Seul (membre de Casual Gabberz) et de la chanteuse Mathilde Fernandez, le show se veut rapide et énergique ! Le duo est tout vêtu de rose, tout comme la teinture de cheveux de Paul Seul, à fond dans son personnage. La foule est euphorique, le tempo est élevé et Mathilde part dans les aigus. Certaines musiques sont reprises par la foule comme “Petit Soldat” ou “Discoteca”. Le clou du spectacle se fait logiquement avec “Influenceur” puis avec la version hard de Dr. Peacock. Ça fait du bien de prendre des bpms dans la figure et de taper du pied !

Ascendant Vierge – © Oce-B / Valliue

Le closing de ce Garorock 2022 se veut électro, puisque c’est à Martin Garrix de fermer le festival. Avec un léger retard d’une dizaine de minutes, Martijn Garritsen fait son apparition à la Filhole et nous balance une bonne partie de sa discographie ! Visuellement, le show est bien travaillé avec la présence de nombreuses flammes, lasers et même de la pyrotechnie. Il démarre avec “Scared To Be Lonely” avant de passer un “Turn Up The Speakers” enflammé. La pluie fait son apparition lors de “High On Life”, mais ça ne nous a pas empêchés de nous faire plaisir en participant au pogo de “Tremor” ! Le Hollandais nous aura également fait plaisir en jouant ses belles tracks Progressive-House à l’image de “Lions In The Wild” ou l’incroyable “Dragon”. Lors des dernières minutes, la pluie s’intensifie et l’orage fait son apparition. On termine le Garorock comme on l’a commencé… Sous le déluge. Mais l’atmosphère y est tellement particulière que c’est plaisant ! Les notes de “If We’ll Ever Be Remembered” nous prennent aux tripes, la combinaison avec la pluie, les éclairs et les feux d’artifices nous ont donné des images mémorables. C’est d’ailleurs sur cette belle mélodie que le Garorock se termine cette année… Que d’émotions !

Martin Garrix – © Valso / Valliue

Comme lors des éditions précédentes, nous souhaitons remercier particulièrement Laura et Nina pour leur accueil, leur confiance et leur professionnalisme. Merci à Enzo et à toute l’équipe Arkane pour leur gentillesse, leur bienveillance et leur efficacité. Merci également à Joris Delacroix et à Cut Killer d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Enfin, merci à tous les artistes pour leur énergie et à tous les festivaliers avec qui on a pu profiter du retour du célèbre festival marmandais. Longue vie au Garorock !

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