
Crédit : Déborah Marzin / Vie-deo-graphy / Ophélie Brunet / Chloé Mouret
Le 20 août dernier a eu lieu la deuxième édition de l’Électrolapse Festival. Avec plus de 2 500 personnes sur place, l’ajout d’une scène ou encore un line-up mélangeant de nombreux styles, on vous récapitule notre voyage interstellaire au coeur du festival.
Lancé en 2021 avec une première édition réussie avec brio, on attendait avec impatience le retour de l’Électrolapse dans la petite ville de Saint Sorlin en Valloire situé dans la Drôme.
Nous sommes arrivés un peu avant l’ouverture du festival, prévue à 15h. Une petite visite était organisée par les organisateurs pour découvrir l’âme, les nouveautés et les différents espaces du festival. Tout comme la première fois, les organisateurs ont proposé une expérience immersive et sensorielle autour d’une thématique. Alors que l’année dernière, le festival représentait un camp survivaliste suite à un virus touchant le monde entier, nous étions invités cette fois-ci, à quitter la terre et à embarquer avec eux dans leur voyage galactique. Un thème très bien imagé dès que nous sommes arrivés à l’entrée du festival, avec les nombreux décors et la scénographie mise en place. La programmation, quant à elle, collait parfaitement à cet univers.

C’est justement l’heure de décoller, avec le premier artiste de la journée : Manu MDS X Reden. Une bonne mise en bouche avec un set variant Tech House et Bass House. Nous nous sommes surtout baladés pour découvrir les différents stands, le merch, le coin chill situé juste derrière la régie, et la Space Stage. Eh oui, qui dit seconde édition dit seconde scène. Nous avons été totalement surpris par celle-ci ! Une scène très spéciale, avec un manège au centre pour profiter du système son. Cela nous a beaucoup intrigué au départ mais on a adoré l’innovation et le design. Nous reviendrons plus tard dans la soirée pour en profiter pleinement. Nous avons également retrouvé la tête de Phoenix qui servait de décor pour la mainstage l’an passé et une fusée, en clin d’oeil à la ville.

Retour sur la scène principale pour découvrir Dispersion, un trio local qui a joué un show hybride alliant Techno mélodique et performance instrumentale très envoûtante, composé de leurs tracks originales. Une superbe prestation, avec un beau final sur une recomposition instrumentale de la belle track « The Mirage » de Agents Of Time.

On profitera de la fin de ce set pour prendre une petite bière pas cher du tout et un casse dalle dans le foodtruck de Chez Mimi, bien appétissant. L’artiste local GSPR s’est ensuite installé sur scène. Il a joué des classiques qui marchent très bien, comme « Ferrari », titre emblématique de cet été, ou « We Don’t Need » de Piero Pirupa. Un set surtout orienté Bass House, avec plusieurs nouveautés comme le nouveau titre de Malaa, « Hypnoctic ». Même si le set était bon en soit, on aurait aimé qu’il joue un peu plus de titres Progressive House à lui. On pense notamment à ses très bonnes chansons « Stay Forever » ou « Hold You » qu’on aurait bien voulu entendre en live.

La tête montante Bass House du moment est arrivée sur les lieux et il s’agit bien évidemment de Venga. On l’a vu se produire partout pendant cette saison estivale et c’était un plaisir de la voir pour cette deuxième édition de l’Électrolapse. Elle a enchaîné banger sur banger avec notamment la nouvelle remix de Habstrakt de « Do It To It » qui atomise tout en ce moment, « Body Heat » de Pickle, ou encore son nouveau morceau « Public Enemy ». Un set donc fracassant, avec, pour sublimer le tout, des mashups très efficaces. On pense notamment à celui de « The White Stripes » déboulant sur la bombe « Like Before » de Habstrakt & Jauz qui nous a retourné la tête.
Il est 19h30, on continue notre voyage à travers les étoiles avec un b2b exclusif qu’on attendait beaucoup : Raphael Palacci X Galbinus. Un départ en grande pompe pour les 2 artistes avec « Miracle Maker » de Dom Dolla, suivi d’un set vraiment vibrant et dynamique. La foule a totalement été transportée dès les premiers instants répondant aux différentes tracks jouées durant toute l’heure, comme sur « It’s A Killa » de Fisher, la dernière tuerie de Tony Romera avec son remix de « Raw », ou encore sur une track que l’on écoute en boucle en ce moment : « Drugs From Amsterdam » de Mau P. Énorme coup de coeur pour leur show énergique à la fois Tech House et Bass House, le tout sous un soleil couchant sublime.

Certains de l’équipe ne l’avaient encore jamais vu et avaient hâte le voir monter sur scène : Joachim Pastor était présent pour cette deuxième édition. Qui de mieux que lui pour nous inviter dans un live mélodieux et unique ? Certainement le meilleur set de la soirée, Joachim Pastor nous a délivré 1h de pur bonheur avec ses titres saisissants (« Millenium » ou « Reykjavik »). Il était d’ailleurs très content d’être présent, tout souriant et applaudissant le public. Nous avons encore plus apprécié son set avec la Mainstage qui commençait à se révéler davantage dans la tombée de la nuit, munie de son portail galactique. En effet, les organisateurs avaient prévu du mapping et des projections sur le décor en fond. Le rendu était super ! L’ensemble des lumières et les sonorités atypiques et mélodieuses que maitrise si bien Joachim Pastor nous ont plongés dans son univers… Tout simplement fabuleux.
Hugo Cantarra a pris la relève en nous offrant un set très Progressive House underground. Comme on vous l’a écrit au début de l’article, de nombreux styles se sont exprimés au cours de cette journée et non sans nous déplaire. Il nous a délivré une très bonne énergie avec ses différentes tracks et plusieurs reprises bien sympathiques comme son dernier remix sur le titre « Do It To It » de ACRAZE que l’on adore ou sa reprise de « Pump Up The Jam ». Il a terminé son set sur une touche plus Techno avec en closing le merveilleux « Running » de Anyma et « Believe » de Eli Brown.

Il est presque 23h et c’est désormais à la tête d’affiche du festival de faire son apparition. Henri PFR a enflammé l’Électrolapse avec une foule en transe ! Fidèle à lui même, le producteur belge nous a délivré un set Electro House avec de nombreux tubes du moment (« Satisfaction » de David Guetta et Benny Benassi ou « Gimme Gimme »). Ses morceaux n’ont pas manqué d’être joués avec certains de ses classiques (« Flames » ou « No One Knows ») mais également en faisant honneur à son pays en passant du Angèle et du Stromae. Le public a dansé tout le long de son et l’artiste a fini avec son morceau « Bed » sorti au printemps avec KSHMR.

Au tour de Damien N-Drix de prendre les commandes de l’Électrolapse avec son intro collant parfaitement à l’ambiance du festival et son style Bass House. Que ce soit ses productions (« Treize » ou « Tengo ganas de ti » sortie dernièrement ) ou d’autres morceaux (« Once Again » et « What I Say » de VINNE), l’artiste marseillais a régalé la foule.

Avant d’aller voir Graviity, on décide d’explorer de nouveau la Space Stage pour voir ce qu’elle vaut de nuit ! Une partie des festivaliers dans le manège, l’autre devant pour danser, on s’est faufilé au milieu pour découvrir une ambiance plus sombre mais tout aussi qualitative ! Beaucoup plus underground on a eu le droit à de nombreux styles comme de la Psytrance, ou de la Dubstep. À côté du manège, se trouvait le DJ dans une cabine, et c’était MixsDJ qui mixait à cette heure. Plongée casiment dans le noir avec des jeux de lumières sur les côtés et à l’arrière du manège, cette scène portait très bien son nom avec le manège tourbillonnant telle une soucoupe volante. On espère la revoir pour la prochaine édition.

Il est presque 1h, et l’OVNI de la soirée arrive. L’alien venu d’ailleurs a su saisir la foule avec sa Trance mélodique et ses différents instruments sur scène. Il faut dire qu’il était parfaitement dans son élément avec une Mainstage symbolisant presque son deuxième chez lui et les nombreux festivaliers venus pour lui. Jouant des sons de son futur album en préparation, on vous invite à découvrir l’artiste plus en détails dans notre toute récente interview de lui, à découvrir ICI.

Pour finir cette édition en beauté, il nous manque un style et c’est bien sûr la Hard Music. Malheureusement, bientôt 12h d’affilés que nous sommes debout et la fatigue aura eu raison de nous… Nous n’avons pas réussi à tenir jusqu’à le venue de Damien RK pour taper du pied durant cette dernière heure. Nous suivrons ainsi son set dans le trajet du retour, à travers les réseaux sociaux, où l’artiste a semblé prendre beaucoup de plaisir à faire son set avec un public encore en grande forme !
Conclusion
Alors que retenir de l’Electrolapse ? Plusieurs choses : Une organisation béton tenue par une équipe de passionnés qui se ressent, de charmants décors dans l’ensemble de l’espace et une programmation riche et variée qui a su ravire tous les festivaliers. Il est certain qu’avec ce niveau d’excellence et de professionnalisme, l’Électrolapse a de beaux jours devant lui et reviendra avec une troisième édition encore plus magique… Et sur 2 jours !
Un grand merci aux organisateurs pour leur accueil et à l’année prochaine !
