
Crédit : Clubbing Vision
Samedi 10 septembre avait lieu la première édition du Festival Pharaonic sous son format en plein air. Se déroulant dans la ville de Cluses, au Parvis des Esserts, on vous raconte en détails cette belle première édition.
Avec 6 éditions en intérieur dans Le Phare de Chambéry, les organisateurs du Festival Pharaonic ont tenté cette année une nouvelle expérience. En plus de nous proposer une nouvelle date après leur sixième édition proposée en mars dernier, dont vous pouvez retrouver notre reportage ICI, Poisson d’Avril a souhaité lancer un nouveau format, celui d’une édition Summer avec la particularité de se dérouler en extérieur.
Comme à son habitude, le Festival Pharaonic offre des programmations composées des têtes d’affiches internationales et nationales. Et ça n’a pas manqué pour cette Summer édition. On vous en dit pas plus pour l’instant, on aura l’occasion d’y revenir. Le festival ouvrant ses portes à 16h, nous y sommes allés pour 17h30 où nous avons assisté à la fin du set de Mr Tout Le Monde. Nous avons longé les différents stands et food trucks avant d’arriver rapidement sur la scène ressemblant à l’identique à la scène de la sixième édition en mars dernier, à savoir un énorme panneau Led horizontal derrière le DJ Booth et 2 panneaux Leds verticaux situés de chaque côté. Notre première impression s’est arrêtée sur le système son qui était vraiment d’une grande qualité !

Le cadre, quant à lui, était plutôt sympa puisque nous sommes entourés de montagnes. Seul petit bémol, l’arrière de la zone VIP était beaucoup moins charmante avec un immeuble en construction. Nous avons donc pris place au milieu de la foule et profité des dernières musiques de Mr Tout Le Monde. On l’a vu notamment interpréter son hit « Sunny Day ».
Tony Romera est ensuite arrivé. Il a commencé fort dès le début en Bass House avec de nombreux titres (« How It Is »de Malaa, « Drugs From Amsterdam » de Mau P ou encore son remix de « RAW »). Tony était en super forme, très content de jouer à Cluses et nous dévoilant pour l’occasion pas mal de nouvelles musiques. « VHS », sa dernière remix très good vibe de « Walking On A Dream » ou encore un petit remix de « Turn On The Lights », notre producteur lyonnais nous a servi un set super complet comme à son habitude.

Florian Picasso s’apprête à rentrer sur scène, mais avant de profiter de son set, on décide de passer prendre une bière et de recharger le cashless. Il y avait pas mal de choix tant au niveau boissons qu’au niveau nourriture, et il ne fallait pas attendre longtemps pour être servi. La queue se faisait vite en plus d’avoir des prix très convenables. Retour sur la scène avec Florian Picasso jouant un set variant les styles et les influences. Avec une belle reprise House du classique « Simple Seduction » signée Adelphi Music Factory, de l’Acid Bass avec « Psycho Boys Club » ou encore de la Techno avec « Oh Yea », notre producteur français a délivré une très bonne énergie, switchant sans cesse entre House et Techno. Il conclura d’ailleurs son set sur un excellent mashup « Freed From Desire » et « Something » de i_o.

The Avener a pris place à 20h, avec un beau démarrage en douceur sur une House Latino avec son titre « Quando Quando » et « Mi Amor » de Kailly Jensen. La nuit a commencé à tomber et on a pu apprécier le show visuel et les différents écrans. D’ailleurs les organisateurs n’ont pas rigolé sur les différents effets puisque on a pu profiter d’un super show pyro pour tous les artistes, parsemé de temps en temps par des cuves à CO2 nous plongeant encore plus dans l’ambiance pour chacun des sets. Celui de The Avener avec ses différents visuels détaillés et en couleurs nous a beaucoup plu, surtout quand il a dérivé en fin de set sur une Techno Progressive avec « We Call This Acid ». En plus de ses tracks habituelles comme « Fade Out Lines » ou « Castle in the Snow », l’artiste a passé quelques tubes comme « One » ou « One More Time ».

Avant de voir la prochaine tête d’affiche, on décide de faire un arrêt aux toilettes. Petit point qu’on aimerait mentionner pour la prochaine édition, est l’ajout de toilettes pour femmes comme pour hommes. Il y avait beaucoup de queue et beaucoup s’en plaignaient…
On a vraiment été surpris par le prochain artiste. Vladimir Cauchemar nous a littéralement retourné la tête. Vu plusieurs fois cet été et habitué de ses sets, nous nous attendions à un set classique de sa part. Ça n’a pas été du tout le cas. Le producteur masqué a tout d’abord fait une entrée surprenante sur un Dubstep bien lourd. La première partie de son set sera surtout marquée par différents hits Bass House et Hard Trap comme la remix « Do It To It » de Habstrakt ou « HUMBLE » de Skrillex. Bien entendu on a eu le droit à ses propres productions switchant entre Rap et Électro (« (G)RAVE » ou « Élévations ») avec un public en feu, chantonnant les mélodies. Puis Vladimir Cauchemar est parti à la moitié de son set pour revenir de plus belle tout en changeant de masque, cette fois-ci noir. Dans une ambiance plus sombre et plus underground pour cette deuxième partie, il a joué son classique « RIP » et différents titres Bass House (« Mercy », « BRRR ») avant de finir sur « Trust Nobody » qui a mis en ébullition le public, et nous avec.

Il est l’heure de passer à l’artiste très attendu de cette soirée, Kungs. Le frenchy qui a notamment régalé tout le monde cet été de part son album, nous a servi un set fidèle à son ambiance italodisco. « Fashion », « Clap Your Hands » ou encore « Never Going Home » pour fêter la fin de la saison estivale, les différentes tracks de son album Club Azur ont régalé la foule. De Daft Punk à « Dancin’ » en passant par sa classique « This Girl », on a vibré tout le long de sa prestation. Un set qui a semblé durer le temps d’une fraction de secondes avec quelques instants magiques, notamment quand il a fait venir 2 fans sur scène, grande tendance sur la scène Électro en ce moment.

On clôture cette édition en beauté avec les frères néerlandais Showtek. On quitte l’ambiance joyeuse et disco laissé par le producteur français pour rentrer dans une ambiance de folie avec Big Room et Future Rave délivrées par le duo. « Rave », « Detroit 3 AM », « Hard », autant de titres qui ont mis le public en totale euphorie en passant par certains classiques comme Booyah, ou « We Like To Party » rappelant les meilleurs drops de Showtek et la bonne nostalgie de la Big Room. Pour faire plaisir aux festivaliers et faire honneur à la France, les 2 artistes ont passé « Bande Organisée », et ça a très bien marché. La fin du set et du festival a eu lieu tout en douceur avec une bonne dose de Hardstyle.

Conclusion
Nous pouvons dire que cette première édition Summer du Festival Pharaonic est une belle réussite. Avec plus de 6 500 personnes présentes sur place, un cadre plutôt charmant, une superbe programmation et une organisation qui tient la route, on espère voir une seconde édition dans la petite Ville de Cluses. Un grand merci à Poisson d’avril pour l’invitation et pour leur accueil !

Une réflexion sur “On y était : La toute première édition du Summer Festival Pharaonic !”