Crédit : Laurent Lempens

Valliue s’est rendu au Summer Festival Pharaonic le 09 septembre, pour l’un de ses derniers festivals de la saison. Se déroulant au Parvis des Esserts à Cluses, tout comme lors de sa première édition, que nous réservait le festival pour cette deuxième édition ? Installez-vous confortablement, on vous détaille cette jolie soirée. 

Nous nous rendons au festival vers 18h. Présents lors de la première édition où nous avions eu du mal à nous garer près du site, nous avons cette fois-ci, anticipé le trajet pour nous parker à 15 minutes à pied du festival.

Nous entrons par l’entrée presse, où l’on nous accueille très bien. Nos amis, passant par l’entrée principale, nous rejoignent rapidement devant la scène où nous assistons aux derniers instants du set de Sara Costa. La scène est identique à l’année dernière mais efficace avec un gros show pyro tout au long de la soirée. Nous aurions aimé qu’elle soit un peu habillée sur les côtés pour dissimuler les échafaudages en plein jour. En discutant avec quelques festivaliers, nous avons constaté qu’ils ont beaucoup apprécié le set de l’artiste française, qui était orienté grand public et reflétait les tendances actuelles jouées dans les festivals EDM.

Crédit : Laurent Lempens

La programmation de cette soirée est très frenchy, vous allez voir ! On attend justement Boris Way qui réalise une entrée en puissance sur son hit « Kings & Queens » . Le producteur, originaire de Nice, enflamme le public avec de très bons morceaux (« Rumble » , « Drugs From Amsterdam » ou encore « U Ok ? » ). Une belle prestation mélangeant de délicieuses saveurs entre Electro House, Progressive House et Tech House.

Boris prend le micro pour annoncer son prochain morceau et exprimer sa fierté quant au résultat de celui-ci sur sa carrière : « Running Up That Hill » . Juste après cela, nous nous dirigeons vers le bar, pour prendre un verre. En regardant la queue et en rejoignant quelques amis, on apprend que certains attendent depuis 45 minutes voir plus. Un petit souci d’organisation qui va vite remonter aux oreilles des organisateurs, lesquels ont souligné sur leurs réseaux sociaux que ce point serait amélioré lors de la prochaine édition.

Nous prenons notre verre, non consigné, qu’il faut payer en plus de la boisson… un peu dommage en sachant que la plupart du temps, nous le rendons à la fin du festival. Retour sur le set de Boris Way au moment de « Lose My Mind » . On s’approche au crash barrière pour faire 2-3 films pour les diffuser sur nos storys Instagram. On finit en beauté sur 2 tracks que nous adorons : La masterclass « Ray Of Solar » , et « Burning Love » de Siks.

Crédit : Boris Way

Il est 20H, place au nouvel artiste ou plutôt, au nouveau duo, Trinix. Un duo de producteurs très réputé sur le Web pour construire des mashups élaborés avec de nombreux morceaux issus de plusieurs genres (Hip-Hop, Electro, Musique contemporaine). Les jeunes Lyonnais vont d’ailleurs enchaîner ce procédé switchant entre Eminem, Black Eyed Peas, Empire Of The Sun… Tous les artistes et leurs sons y passent avec « Hits 2000’ » ! N’ayant jamais vu le duo auparavant, certains de nos amis se sont sentis frustrés de ne pas voir les morceaux qu’ils aiment être joués jusqu’au bout, ce qui nous a fait rire. 

Mais les mashups étaient réellement bons ! Mention spéciale pour « Innerbloom » X « Blue » X « Everything You Have Done » X « Rhyme Dust » .  Bien évidemment, Trinix n’ont pas manqué de jouer leurs propres créations ( « Emorio » , « Sweet Dreams » ). 

Crédit : Laurent Lempens

Avant le prochain set, le maire de Cluses monte sur scène pour féliciter les gagnants du tremplin : Livati et Mathieu Bedini. Bravo à eux ! 

La soirée continue son déroulé, et le prochain artiste français va pointer le bout de son nez… Il s’agit cette fois de Martin Solveig ! Vu déjà une fois cet été, c’était une joie pour nous de revoir la bonne vibe qu’il a et ses nouveaux sons qu’il a à nous proposer ! Et il a commencé fort avec son tube « All Stars » suivi de « Allo Allo » et « Saturday Love » de Matroda. Il prend des images pour son prochain titre, pas encore sorti et taillé pour les vacances (avec un vocal féminin répétant « I don’t want to work » ). Nous nous attendions pas à autant apprécier le producteur parisien une seconde fois, nous surprenant à coups de « Ratata » , « Baby again » ou encore « Satisfaction » … Son set était bien plus énergique que d’habitude, certainement en partie grâce à un public en feu, ultra réceptif ! L’influence italo disco était également fortement présente, l’artiste n’a cessé de jouer des musiques de Kungs ( « Clap Your Hands » , « Never Going Home » ) nous rappelant l’édition que nous avions vécue la première fois et que vous pouvez retrouver ici, ainsi que son B2b joué à Tomorrowland 2022 justement avec Kungs. 

Il se rapproche de la foule et se met au crash pour remercier le public, et quelques minutes, plus tard, fait monter Trinix sur scène. Il termine en jouant sa pépite « Intoxicated » , la boucle est bouclée, merci Martin.

Crédit : Laurent Lempens

On vous a dit que la programmation était essentiellement composée d’artistes nationaux, mais il y a une petite exception. Une merveilleuse exception même, puisque Lost Frequencies arrive. On est immédiatement plongé dans son set lorsqu’il commence à jouer les premières notes de « Reality » … suivi quelques minutes plus tard de son nouveau tube « Dive » . Le producteur belge nous a d’ailleurs servi un set merveilleux composé majoritairement de ses tracks : « Flou remix » , « Don’t Leave Me Now » , ou encore « Chemical High » où il va entraîner le public à chanter pour le refrain. Moment que nous nous empressons de filmer au crash.

Les visuels collent parfaitement à l’ADN de l’artiste et on s’apprête à vivre le meilleur passage de la soirée. Félix enchaîne un parfait combo de 5 minutes qui va nous mettre en extase. Son hit « Feeling » suivi de la « remix d’Andromedik » . La Drum & Bass continue puisque « Ready To Fly » est jouée pour notre plus grand bonheur, et le meilleur pour la fin, son « Edit de Jour Meilleur » . 

Lost va rendre hommage à son public ce soir, et plus particulièrement à la France, en terminant son set par « Désenchantée » (que tout le monde chante à tue-tête) et son plus célèbre succès, « Are You With Me » . Une fin émotionnelle accompagnée de canons à CO2 et de jets d’étincelles. C’est ça que nous aimons chez Félix. Son énergie positive, la façon dont il communique avec le public avec passion, et sa créativité émotionnelle, un tout qui rend ses sets uniques et magiques. Il est pour nous l’un des artistes incontournables de la scène électro. 

Crédit : Lost Frequencies

C’est déjà l’heure du dernier artiste, et nous retournons à un duo français puisqu’il s’agit d’Ofenbach. Dernière date de l’été pour eux, ils ont mis une ambiance de folie, avec un public resté nombreux. Entre des « Left » « Right » avec le public, des téléphones avec lumières allumées ou encore un « effet drop » lorsqu’il fait asseoir tout le monde, le duo a su interagir avec la foule. Une de leur première fan est même montée sur scène pour que les quelque 10 000 personnes présentes sur place lui souhaitent son anniversaire. Une date qu’elle n’oubliera sûrement jamais.

Côté musique, Ofenbach a repris chacun de ses tubes ( « Head Shoulders Knees & Toes » , « Be Mine »  « Hurricane » ) dans une ambiance plus underground et Future Rave, accompagnée de visuels très travaillés. Nous avons eu l’impression d’avoir Eric Prydz sur scène, avec par exemple un serpent géant bondissant au-dessus du public.

Nous partirons un peu avant la fin, car nous n’avons toujours pas mangé. Nous allons savourer un délicieux burger dans l’un des nombreux stands situés sur le côté et positionnés à l’entrée du festival. Nous avons profité de la fin du set, même si nous étions un peu éloignés de la scène, l’appréciant tout autant. 

Crédit : Laurent Lempens

Conclusion : 

Nous connaissons le Pharaonic Festival depuis quelque temps maintenant. Avec de très belles éditions au Phare à Chambéry, cette nouvelle volonté de proposer une version outdoor semble porter ses fruits puisque cette édition a ramené plus de 10 000 festivaliers (soit 4 000 de plus que l’année dernière). Attirant un public jeune mais passionné, le Pharaonic semble être l’endroit idéal pour ceux qui souhaitent découvrir la musique électronique et cette grande famille ! Il faut dire que le prix d’entrée est très abordable compte tenu de la qualité du line-up. Le festival a un bel avenir devant lui et on hâte de savoir ce que proposeront les organisateurs pour la suite… Pour cela, rendez-vous en 2024.

Un grand merci à Benoit pour l’invitation et l’accueil et à l’année prochaine !

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