Nouvelle interview pour Valliue, réalisée depuis les Déferlantes ! Cette fois-ci, c’est Comah qui nous fait le plaisir de répondre à nos questions. De son dernier titre « Easy », en passant par l’évolution de sa musique et ses dernières nouveautés… Retrouvez l’intégralité de ses propos ci-dessous :
Salut Comah, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Salut, moi c’est Comah ! J’ai commencé ma carrière il y a quatre ans maintenant. Elle a “explosé” assez rapidement on va dire, parce que j’ai été booké à l’étranger. Notamment en Amérique Latine, j’ai joué en Afrique du Sud, en Europe, France, surtout en ce moment. J’ai fait des beaux festivals comme les Vieilles Charrues, le Solidays, Dour. Niveau son, j’ai commencé avec la minimal prog. Certains disent que je suis un peu le précurseur de ce style, c’est un style assez particulier que je fais. J’ai commencé direct avec ça en fait, c’est ce qui m’a rendu un peu “connu”. Voilà !
Tu viens tout juste de sortir ton single “Easy” sur ton label Frost Records. Peux-tu nous en parler ?
Ouais. En fait je voulais me prêter au jeu des “summer tracks”, des tracks un peu plus colorées pour l’été. Et du coup, c’est ce que j’ai voulu faire avec “Easy”. Je suis parti un peu sur des breaks, les moments calmes assez colorés, avec une voix etc. Et le drop est un peu plus underground, c’est Comah en fait voilà. C’est moins “simple” qu’avant et plus travaillé.
Cette musique est donc plus accessible, pour un plus large public. Tu as réussi à mélanger tes drops undergrounds à un break plus mainstream. N’as-tu pas peur de la critique de tes fans, en mode “Comah, c’est devenu commercial” ?
Mais ça, c’est les trucs qu’on entend sur chaque artiste un peu. Quand il commence à être connu, c’est ce qu’on entend. Donc écoute non, parce que si ce sont vraiment des fans, je ne vais pas sortir que ce son là. Je fais pleins de choses en fait. Du coup, je ferai des sons un peu comme avant, typés très underground, assez sombres et tout. Je fais plusieurs choses maintenant et j’ai pas peur qu’ils disent cela.
Pourquoi as-tu créé ton propre label ? Une envie de liberté ?
J’ai créé mon propre label il y a un peu plus d’un an, pour essayer de dénicher des petits talents cachés. On envoie des mails à des gros labels qui ne répondent jamais. Je voulais donner la chance, avec la promotion que je peux donner, à des gars dans leur chambre afin qu’ils puissent sortir un peu de l’ombre, faire un peu plus de vues supplémentaires et avoir des contacts.
Pourtant, on a pu voir des touches chez Musical Freedom de Tiesto ou un intérêt pour Mau5trap de Deadmau5. Signer dans un label d’envergure, c’est un objectif ?
Je pense que ce serait une nouvelle étape. Je n’ai jamais signé sur un gros label, j’ai toujours signé sur des labels de copains ou sur le mien. C’est clair qu’il y a des labels qui m’intéressent, Musical Freedom qui m’a démarché ou aussi Mau5trap qui m’intéresse beaucoup ou encore Spinnin’ Records. Ça peut être une petite avancée dans ma carrière.
On a pu voir une grosse communauté de fans en Amérique du Sud, notamment au Brésil et au Mexique. Comment expliques-tu cela ?
Je pense que je suis arrivé avec un nouveau style musical. Quand je suis allé au Brésil et au Mexique, ils sont très branché musique électronique qui tape très fort, psytrance etc. Je suis arrivé il y a quatre ans avec un style “nouveau” et je pense que ça a bien marché là-bas parce que c’était fort, underground, frais et puis j’ai eu la chance d’être booké directement sur des très gros festivals dès le début de ma carrière au Mexique notamment. C’est tout ça qui m’a permis d’avoir une bonne fan base en Amérique Latine
L’année dernière, dans les colonnes de la Dépêche, tu as évoqué un projet qui n‘as rien à voir avec Comah, plus chill. Peux-tu nous en parler ? Tu auras un nouvel alias ?
C’est un projet que j’ai commencé il y a un an et demi dans l’ombre pour produire des choses différentes de Comah. Je voulais produire des choses très chill ou électro mais très mélodiques. J’ai sorti un premier single sur Universal Music car le projet a commencé avec eux. Là je travaille sur un nouveau single terminé mais pas encore sorti, c’est en discussion avec les labels.
Tu comptes jouer après en live avec ce nouveau projet ?
Si je veux faire un live il me faudrait une quinzaine de tracks. J’en ai fait plein mais il y en a qu’un qui est sorti. Pour l’instant, c’est pas du tout un projet qui est prêt à tourner, il faudrait un peu plus de temps. Je fais juste du son pour le moment.
On te retrouve donc ici aux Déferlantes Sud de France. Il y a deux ans, tu as joué au Garorock, un festival similaire. Jouer dans un festival généraliste, ça permet de te faire découvrir auprès d’un public plus large ?
Ouais carrément. Toute cette tournée de festivals en France il y a deux ans m’a permis d’avoir une fan base française. Car comme je l’ai dis tout à l’heure, j’ai vraiment commencé en Amérique latine, même Afrique du sud, Hongrie etc… Tous ces festivals, qui sont super éclectiques, m’ont ramené des festivaliers, des fans français qui ne sont pas tous du monde électro.
Tu préfères l’ambiance “clubs” ou “festival” ?
Clairement festival, j’adore. Il y en a qui critiquent parce que tu n’es pas proche du public. Ce qui est faux parce que moi je descends de la scène, je vais tchecker des mains, prendre des photos. C’est clairement faisable.
Tu es très actif sur les différents réseaux sociaux, notamment YouTube. Tu as fait des vlogs, a présenté tes sons devant la caméra, participé à quelques vidéos de l’ami Felckin… La vidéo, c’est l’avenir de la communication ?
Ouais, en tout cas les réseaux sociaux en ce moment YouTube c’est un peu « le grand manitou », Instagram aussi. Je pense vraiment qu’en 4 ans, les réseaux sociaux qui m’ont fait découvrir ne marchent plus maintenant et ont été remplacé par d’autres. Ce qui marchaient beaucoup pour moi c’était Facebook ou Soundcloud et ils ne marchent plus trop en ce moment. Ça a été remplacé par YouTube, Instagram et Spotify. Je pense que la vidéo, en tout cas YouTube, c’est le meilleur moyen de communication avec Instagram et les stories.
Quels sont tes autres projets pour l’année en cours et en 2019 ?
Beaucoup de choses qui arrivent. En 2017, j’étais beaucoup concentré sur mon projet chill et je n’ai pas trop travaillé sur Comah en terme de production. Du coup, j’avais sorti qu’un EP de deux tracks sur mon label l’année dernière. J’ai sorti un remix officiel pour Liu, un grand DJ brésilien, sur le label Brazilian Bass de Alok qui a super bien marché. J’ai sorti « Exo Alien » sur mon label, suivi d’un remix non officiel de Lil Jon psytrance, je me suis fait un petit délire et je l’ai mis que sur YouTube. Mon dernier titre, « Easy », qui marche très très fort je suis très content. Tu en as d’ailleurs parlé sur un article c’est très cool (ndlr : article à retrouver ICI). Sur les nouveautés, j’ai un EP qui est prêt. Je suis en train de faire travailler le graphisme, la cover, les animations pour YouTube pour les 6 tracks. Ça sera prêt ce mois-ci, j’espère le sortir le plus rapidement possible, août – septembre ça serait bien.
Merci d’avoir répondu à nos questions. Un dernier message à faire passer ?
Restez à l’écoute de mon prochain EP, j’ai passé beaucoup de temps dessus. J’espère que vous kifferez et avoir les retours de chacun. Pensez à me suivre sur les différents réseaux sociaux. (Instagram, Youtube, Facebook)
Réalisation : Valso / Préparation : Valso & So’ / Retranscription : Ben & So’ / Montage : So’
Crédit Photo : © Oce-B / Valliue
Une réflexion sur “Interview : Comah”