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Troisième et dernier jour à Tomorrowland, sous une météo capricieuse mais des artistes de renommée comme Argy, David Guetta ou encore Fisher. On vous récapitule ce dimanche magique !

Adrenalize, la mélodie avec la pluie en fond !

On débute cette dernière épopée sur la scène Rose Garden de Tomorrowland (hostée par Tweekamania, le concept de Da Tweekaz) et on a vibré au rythme du hardstyle puissant et émotionnel d’Adrenalize. Programmé de 15h30 à 16h30, il a occupé une heure clé de l’après-midi sur ce décor emblématique, réputé pour son dragon fumant et ses basses énervées.

Adrenalize a offert un show captivant, mêlant ses hits récents à des IDs explosifs. La communauté hardstyle reconnaissait immédiatement plusieurs titres récents: “Beautiful”, “Finish Line », ou “Remedy” (avec DEEZL).

Au-delà de l’ambiance musicale, le choix de la Rose Garden Stage n’était pas anodin : la programmation du dimanche associant Coone, Da Tweekaz, Refuzion, Sound Rush, Tweekacore x Gammer, Mutilator, Hard Driver ou The Z. a fait de cette journée un véritable sanctuaire du hardstyle et hardcore sur le festival.

En termes de performance, Adrenalize a su instaurer une progression narrative tout au long de son set : d’un kick entêtant vers un climax euphorique, jusqu’à une fin sur un drop marqué par une émotion collective intense.

Visuellement, la Rose Garden assurait le spectacle : dragon mythique crachant de la fumée, décor féérique et scénographie en harmonie avec la montée des kicks. Les lasers et les effets pyrotechniques synchronisés ajoutaient une dimension dramatique à la puissance sonore.

Interview de Dannic

Juste après ce moment musical mélodique, nous avons eu la chance d’interviewer Dannic afin de lui poser quelques questions sur sa carrière, son label et ses projets à venir. Rendez-vous dans quelques jours sur notre site !

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Sub Focus s’offre la mainstage

Dès les premières mesures, le ton est donné. Sub Focus ouvre avec un ID mélodique pour imposer son univers sonore. La foule, d’abord surprise par la brutalité des kicks et la vélocité des breaks, entre rapidement en transe. Enchaînant les titres avec maestria, le maestro de la Drum & Bass déploie une tracklist à la fois technique et accessible, combinant des pépites de son répertoire à des collaborations exaltantes. Le public vibre sur “Wildfire”, un morceau signature au drop explosif, avant d’être transporté par “On & On”, hymne fédérateur porté par une ligne vocale entêtante.

Ce moment fort de Tomorrowland 2025 marque un tournant. Non seulement par la place qu’occupe désormais la Drum & Bass sur les plus grandes scènes, mais aussi par la capacité de Sub Focus à rallier un public large autour d’un style souvent perçu comme de niche. Son passage restera comme une belle trace dans l’histoire du genre: celui d’un artiste qui, avec audace et élégance, a fait danser des dizaines de milliers de personnes sur des BPM affolants, le cœur calé sur les breaks.

Argy et son excellent show New World !

Argy s’est invité sur la Freedom Stage de Tomorrowland offrant un set de melodic techno aussi subtil que puissant. Dès l’ouverture, les sonorités organiques et mélodiques de « WIND», sa collaboration avec Omiki, ont baigné le public dans une ambiance quasi immersive et une expérience quasi cinématographique.

À partir de ce point de départ, Argy a enrichi son voyage musical avec des titres marquants et des collaborations marquantes : « Boom Boom» (Argy & John Cala), la vibrante « Sierra» (avec Baset), ainsi que l’envoûtante « RITMO» (Argy & Omiki & Son Of Son). Ces morceaux ont magnifiquement alterné entre crescendo émotionnel et énergie dansante, illustrant sa capacité à naviguer entre techno profonde et beats percutants.

Mais c’est sur « Voices In My Head» — triple collaboration Anyma/Argy/Son Of Son — que le set a pris toute sa dimension : les beats fracassants, une touche progressive et un mix limpide ont électrisé la foule, culminant un set qui, selon beaucoup, rivalise avec les plus grandes performances du weekend.

Visuellement, l’artiste a profité des écrans géants hautes définition de la Freedom Stage pour proposer des visuels ultra immersifs, proposant un véritable voyage initiatique à son art si spécial.

En somme, Argy ne s’est pas contenté d’un passage discret : il a affirmé son style hybride, ancré dans une techno mélodieuse, subtile, parfois percussive, toujours respectueuse de l’émotion. Un récit musical cohérent, alternant hymnes hypnotiques et moments d’intensité pure, qui conforte sa place dans les étoiles montantes de la scène électronique.

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FISHER, la mise en jambe parfaite avant le set de clôture !

La fin approche et on file sur la mainstage pour profiter de l’avant-dernier set de ce week-end magique : FISHER pour notre dose de Tech-House.

L’Australien n’était pas simplement attendu : il était réclamé. Et il n’a pas déçu. Pendant une heure, il a électrisé la plaine de Boom avec un set aussi brut qu’euphorique, mélange de tech house percutante, de groove acidulé et d’une insolence scénique qui n’appartient qu’à lui.

Dès les premières minutes, les basses claquent, les rythmes s’enchaînent, et la foule entre dans une transe collective. Fisher ne perd pas de temps et assène une série de drops nerveux, construits pour faire bondir les corps. On y reconnaît sans surprise certains de ses classiques comme “Losing It”, devenu hymne générationnel, et son remix de Bob Sinclar « World, Hold On”, scandé à l’unisson par des dizaines de milliers de festivaliers en fusion. Mais ce sont surtout les morceaux inédits, les fameuses IDs distillées avec malice tout au long du set, qui ont déclenché des vagues d’hystérie.

Fisher ne se contente pas de jouer : il incarne sa musique. Il bondit, crie, provoque, communique avec le public comme un chef d’orchestre fou, souriant jusqu’à l’ivresse. Chaque break est une respiration collective, chaque reprise une libération.

David Guetta, le boss final de ce week-end !

Tomorrowland s’est illuminé lorsque les platines ont accueilli David Guetta pour un closing set mémorable. Depuis les hauteurs de la scène, le DJ français a offert une heure d’unité musicale absolue, mariant ses classiques à un sens aigu du spectacle.

Avec une tracklist mêlant son concept de Future Rave et ses hits bien connus, les fans ont reconnu plusieurs de ses tubes emblématiques, comme “Sexy Bitch”, “I’m Good”, “Love Tonight” et “Play Hard”.

Ce show clôture son week‑end avec un sentiment jubilatoire qui dépasse les souvenirs lointains. David Guetta n’a pas seulement mixé : il a orchestré un moment de communion collective. Un set de clôture finement conçu, ancré dans l’héritage EDM tout en projeté résolument vers le futur. Une synthèse parfaite entre passé emblématique et présent novateur — le genre de performance qui inscrit son nom dans l’histoire du festival.

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Après une telle expérience, nous souhaitons remercier très sincèrement l’équipe de Tomorrowland pour leur accueil, leur confiance et leur professionnalisme. Merci à Jordy, Jill, Miete et Sven pour leur accueil et toutes les informations. Merci à tous les artistes, les labels, les managers rencontrés. Merci aux festivaliers pour l’ambiance et les discussions !