Clozee fait son retour. Devenue, au fil des années, une véritable force qui a su s’exporter avec un style unique, la Française revient et dévoile le fruit d’un travail long de deux ans. Elle offre ainsi son troisième album studio « Microworlds », disponible depuis ce 21 juillet.

Sur cet opus, l’auditeur découvre pas moins de 12 inédits. Trois singles avaient déjà été révélés, avec d’abord l’excellent morceau éponyme. Nous avons eu l’occasion de l’entendre en live, lors de son concert dans la ville rose en octobre dernier. Un son qui nous invite dans un monde à part, avec une part cinématographique et des influences mélodiques importantes.

Les deux autres titres sont « Courage » et « Skylight ». Tous deux présents dans le cœur de cet album, le premier, livre des notes envoûtantes, très douces et fortes émotionnellement. Le second, toujours avec cette thématique émouvante, oscille avec des notes plus percutantes.

Parmi les autres tracks, l’album lève le voile sur « Childhood », avec comme vocal une chorale d’enfants et une ligne mélodique apportant une certaine joie et de la nostalgie. Vient ensuite « Pillow Talk », avec l’impression d’être dans un vieux conte asiatique, avec des basses marquées à tomber et des effets ondulants magiques.

« Tomboy » se retrouve juste après, tout en puissance et en intensité. L’artiste y ajoute différents effets, égayant son univers mélodique.

« Glow In the Dark », marque une sorte de bulle, avec une balade vocale plus poétique, et surtout pleine de douceur et de bienveillance. À l’inverse, « Contemplation » est plus instrumental et semble être le verso du titre précédent, avec un côté beaucoup plus planant.

On glisse ensuite sur un versant plus sombre avec tout d’abord « Antares ». Une proposition qui nous invite à une vraie descente dans les profondeurs de l’âme de son autrice, avec des notes torturées. Cette plongée continue avec « Visions », et sa nature plus psychédélique. On ressent cette liberté prise par l’artiste de plein fouet. « Missing You », qui apparaît ensuite, laisse entrevoir de la mélancolie et une forme d’espoir aussi pour la suite.

« Odysseys », ferme la marche et reprend les ingrédients cinématographiques de « Microworlds », ajoutant une ligne au piano, avec une euphorie bienveillante, pour conclure.

Clozee livre ainsi un album très personnel pour elle, conclusion d’une longue introspection. Au final, ce retour progressif à la production, avec de bons mélanges, une patte affirmée et une prise de risque bien amenée, lui permet de proposer un opus complet. À écouter d’urgence !