
10 mois, 10 pays, 10 sons ! Ce projet de R.O x Konoba vient de s’achever et ils sont prêts à dévoiler l’album issu de leur voyage. Chaque titre représente leur expérience dans un pays. Alors qu’ils sont à peine revenus de leur périple, les deux Belges ont répondu à nos questions. Voici l’intégralité de leurs propos :
Salut R.O et Konoba ! Pouvez-vous présenter pour commencer ?
Konoba : Nous sommes R.O x Konoba. A la base, nous avons chacun nos projets respectifs mais nous avons commencé à collaborer il y a quatre ans. Pendant un bon bout de temps, on continue à avoir un projet solo de notre côté sur lesquels on bossait et de collaborer juste une fois de temps en temps. Et puis à force de collaborations, on a décidé de faire un album ensemble et le projet « 10 » qui est donc 10 pays, 10 mois, 10 chansons.
R.O : Et là, on revient tout juste de nos 10 mois de voyage.
C’est la question de base du site : quelle votre ta définition de la musique électronique ?
Konoba : On n’en a pas vraiment. Pour nous, c’est juste un médium comme un autre, à l’instar d’une guitare ou d’un piano. C’est juste que la musique électronique propose une quantité de son infinie. C’est aussi de pouvoir faire ce que tu veux avec le son et l’emmener où tu veux, à l’inverse d’un instrument qui, lui, a un son particulier et défini. Aujourd’hui, les gens ont chacun une idée très précise de ce qu’est la musique électronique en fonction de ce qu’ils écoutent. Mais pour nous, cette musique veut tout dire parce c’est tout ou rien. Parfois, on utilise des ordinateurs pour enregistrer des samples acoustiques et les réinsérer dans de la musique électronique. On va utiliser aussi des drummachines parfois acoustiques parfois générées par ordinateur.
R.O : En fait, ça veut tout dire car tout le monde utilise cette musique. Pour nous, ça veut juste dire que c’est fait par ordinateur. Désormais, le Hip-Hop est fait sur un ordinateur, Hans Zimmer compose sur un ordinateur mais on peut pas dire que Hans Zimmer est électro (rires). Aujourd’hui, toute musique est électronique.
Konoba : Il y a deux définitions. On a plutôt tendance à considérer le fait que c’est fait par ordinateur sans vraiment faire attention au style. Et puis, si on prend le style en considération, c’est clair que ce n’est pas de la musique électronique. Et dans ce style de musique électronique, il y a de très nombreuses sortes comme la Techno etc.
R.O : Ce qui est très chiant d’ailleurs (rires). Car les gens veulent mettre chaque son dans des cases et on n’aime pas trop cela. Souvent, on nous demande le style de notre musique et on n’a pas de style précis. C’est justement ce qui nous définit, de ne pas être dans une case. On n’est pas sur la scène hip hop, on n’est pas sur la scène EDM, on n’est pas sur la scène pop, on n’est pas sur la scène électro. En solo ouais mais héros et collabore ensemble. On n’appartient à aucun aucune case prédéfinie et dans laquelle la majorité des artistes tombe un peu. C’est tant mieux parce qu’on a un peu notre personnalité unique. Mais d’un autre côté, c’est difficile parce que le monde de la musique aime les cases. Tel festival est plutôt reggae, tel festival préfère le rap etc. C’est pareil pour les radios. D’un côté c’est cool parce qu’on est fier d’avoir un truc unique mais d’un autre côté, parfois ça nous met des freins parce que parce qu’on ne rentre dans aucune des cases que les gens attendent.
Musicalement, vous êtes très complémentaires, quelle est l’histoire de
R.O et Konoba ?
R.O : J’ai trouvé les vidéos de Raph (ndlr : Konoba) sur le net et j’aimais bien ce qu’il faisait. Il était Belge, de Wavre en plus, donc j’ai pris contact avec lui. Je lui ai envoyé ma musique et il a kiffé. C’est comme ça que la rencontre s’est passée. Ensuite, on a été en studio et on composé quelques trucs cools et tout s’est fait naturellement. Ensuite, on a sorti « Our On Knees » qui a connu un certain succès. Et de là, on a continué.
Konoba : Mais c’est vrai que le fait qu’on soit assez complémentaire, on l’a vite remarqué. On s’est retrouvé pour boire un verre, on a parlé musique et très vite, on a commencé à faire du son. Je commençais à écrire des paroles, Oli a faire un beat, on enregistrait etc. De plus, quand je proposais une idée, ça l’inspirait à faire autre chose et vice-versa. Il y avait une sorte de ping-pong entre nous deux au niveau de l’inspiration et ça fonctionnait bien.
R.O : Car une collaboration, ça ne tient à rien. Quand on collabore avec des gens, le courant peut ne pas passer. Le mec en face peut dire qu’il n’aime pas etc. Nous, on se laisse la liberté à chacun. Évidemment, si quelque chose qui me plait vraiment pas, je vais lui dire mais de manière constructive. Il n’y en a pas un qui prend le dessus de l’autre.
D’ailleurs, sur certains morceaux, on peut parfois deviner de qui est venu l’idée du morceau. Certains morceaux laissent plus de place à la voix à Konoba, d’autres à l’instru de R.O.
R.O : C’est un peu un mix car on ne réfléchit pas forcément à ça. Parfois, il commence un truc guitare/voix et moi, je vais adapter autour. Parfois, c’est moi qui arrive avec un beat et lui va poser sa voix dessus. L’un arrive avec une idée et l’autre s’adapte en fonction. La direction choisie pour le morceau influence aussi si tu vas avoir un morceau avec plus de voix ou plus d’instruments.
Konoba : C’est vrai qu’il y a quasi toujours quelqu’un qui commence le morceau. Au début, on commençait un morceau chacun de notre côté. Puis après une demi-journée, on se passait ce qu’on avait fait en solo et on avançait ensemble. Il y a toujours quelqu’un qui donne l’impulsion de départ pour un morceau. Mais c’est vrai qu’on peut assez fort reconnaître de qui vient l’idée du morceau en écoutant l’album. D’ailleurs, si tu l’écoutes, tu peux essayer de deviner de qui vient le morceau et tu auras certainement 8/10. Donc, oui, je suis assez d’accord avec ça. Il faudrait en faire un jeu (rires).
Vous avez réalisé le projet “10 pays, 10 mois, 10 sons”, pouvez-vous présenter le projet pour ceux qui ne le connaissent pas ?
R.O : Le concept, c’est de faire 10 mois 10 pays 10 chansons, donc de passer un mois dans chacun des pays qu’on a choisis et de produire un morceau là-bas, de rencontrer des gens, de découvrir le pays surtout. Là c’est surtout s’imprégner du pays et composer quelque chose qui nous représente « nous, dans ce pays ». C’est Raph qui est arrivé avec ce projet qu’on a laissé germé un petit temps et puis on s’est lancé ! Il y a une série de pays qu’on a choisi selon les statistiques sur internet. On a vu que tel pays nous écoute, comme la Pologne, la Roumanie, la Géorgie. Il y avait d’autres pays où on est très peu écoutés comme le Japon, l’Australie, la Colombie. Ces destinations étaient un peu plus exotiques mais il fallait aussi se faire plaisir quelque part.
Konoba : Le fait de choisir des pays plus exotiques apportait une autre dimension au projet, d’autres couleurs. On a pu voir plus loin dans les cultures, et pour cela, on ne pouvait pas se cantonner à l’Europe. ça reste en Europe.
Chaque pays vous a inspiré une musique, quelles étaient vos rituels pour avoir des sources d’inspiration une fois sur place ?
R.O : On n’avait pas vraiment de rituel, juste le fait de s’enfermer pendant trois jours au moins pour taffer et composer. On voulait être en dehors de toutes distractions. Mais quand on arrive dans le pays, on était toujours dans le rush et donc on ne pensait pas tout de suite au morceau. C’était plutôt vers la fin du séjour où on se disait : « maintenant faut s’y mettre » (rires).
Konoba : Il n’y avait pas vraiment de constante. On n’a pas essayé de s’inspirer du pays et de la musique du pays spécifiquement, ce n’était pas le but. L’objectif, c’était juste de faire notre aventure, notre voyage, découvrir puis composer ce qui nous venait naturellement. On n’essayait pas de faire exprès de mettre des instruments traditionnels ou des voix ou un rythme ou un truc spécifique au pays. Bien entendu, il y a des petits clins d’œil de temps en temps, que ce soit dans les paroles ou dans l’instrumental, mais tout cela reste très léger. Ce n’était vraiment pas le but du voyage.
R.O : De plus, on aime bien composer un truc en « one shot ». Le plus souvent, on aime bien se mettre 3-4 jours dans un projet et y être dedans à fond.
Imaginons ce même projet mais à l’autre bout du monde, dans des destinations totalement opposées. En quoi vos productions auraient été différentes ?
R.O : C’est impossible à dire en fait. On a été énormément influencé par ce qu’on a vu et entendu. Par exemple, en Roumanie, juste avant de composer le morceau « Roll The Dice« , qui est un peu un morceau électro, on a été dans un festival assez électro. Là-bas, on a vu des artistes comme San Holo, Alison Wonderland, Excision etc. Cela nous a évidemment influencé. Si nous n’avions pas fait la Roumanie, le morceau aurait été totalement différent, sans doute.
Konoba : Je me souviens en Australie, on a été hébergé par un Belge qui tient un restaurant dans les Blue Montains. On y est resté durant 2-3 jours. Ils avaient un Beer Garden avec vue sur la vallée, c’était vraiment stylé. A ce moment-là, c’était l’été et Oli a fait un petit set électro posé, c’était vraiment chill. Et dans les sons qu’il a joué, il y avait deux trois morceaux qui me restaient en tête. On voulait faire un truc chill pour l’Australie et j’ai pointé du doigt les deux trois morceaux qui m’inspiraient bien dans ce qu’il avait joué et on est parti de ça comme référence. C’est pour ça que le morceau de l’Australie est comme il est. Ce sont des mini déclics, des mini choses qu’on a eu là-bas et qui nous ont inspirés. On aurait été dans un autre pays, il se serait passé autre chose, ça m’aurait inspiré quelque chose de complètement différent.
Avez-vous réellement ressenti les différences de culture musicale d’un pays à un autre ? Peut-être des rencontres d’artistes locaux qui ont été marquantes ?
R.O : Très souvent via les réseaux comme Instagram, soit on disait qu’on était là, soit des gens le savaient et ils nous envoyaient un message pour qu’on se rencontre. Comme toutes les rencontres, ça nous a nourris, pas parce qu’ils sont aussi musiciens mais aussi sur le plan personnel.
Quelle était la meilleure de ces 10 destinations ?
R.O : Le Japon pour moi, pour mon imaginaire. J’ai toujours lu des mangas etc. C’était mon rêve d’y aller. Même quand je fais de la musique, je pense directement à ce pays, à cette culture etc.
Konoba : La Géorgie, pour moi. C’est le pays dans lequel on est le plus connu. On a beaucoup de fans, on fait des gros show qui sont sold out, on est invité sur les plateaux télé, on est reconnus dans la rue etc. C’est vraiment cool ! On débarque là-bas et le premier jour, on est invité à dîner par le ministre de la culture. Le lendemain matin, on reçoit un message d’un gérant de café dans le centre-ville pour nous inviter à venir prendre un café et le petit déjeuner. Une fois là-bas, on demande si il ne connait pas un bon coiffeur et il nous emmène dans le meilleur barber shop de la ville. Ils ont pris 2 heures pour nous deux, pour la barbe et les cheveux (rires). Le fait de sentir un peu comme une star dans un pays, c’était cool.
Vous dites que vous êtes comme des stars en Géorgie, qu’est-ce qui vous a fait connaître là-bas ?
Konoba : On ne sait pas trop, on ne sait pas exactement ce qui a déclenché les choses là-bas. Mais il faut déjà savoir que c’est une scène qui est hyper ouverte aux nouvelles musiques. Ils ont été longtemps sous l’URSS et ils se sont ouverts au reste du monde depuis une demi-génération. Du coup, c’est la première génération qui s’ouvre à la musique occidentale et du monde. Il y a très peu d’artistes qui s’intéressent à eux, qui vont là-bas pour donner des concerts car ils n’ont pas toujours le budget requis. Et nous, on a fait un morceau qui est arrivé au bon endroit, au bon moment et qui a tapé dans l’œil. Ils ont commencé à le partager, les influenceurs locaux également. C’était l’effet boule de neige ! Une fois qu’on a vu que ça marchait pas trop mal là-bas, on a très vite été sur place. Très vite, j’ai pris contact avec des gens sur place et on eu rapidement une date pour un show. Le fait qu’on vienne, on a vu de nouveau les statistiques monter en flèche. De fil en aiguille, on a été invité à venir jouer dans l’un des plus grands festivals. On a joué devant 12 000 personnes. Même avant le festival, il y avait des affiches de nos têtes partout en ville. C’était vraiment incroyable !
Pensez-vous reproduire ce genre de projet dans les années à venir ?
R.O : Je pense que le projet a été réalisé et que nous allons nous tourner vers d’autres défis. Dix mois de voyage, c’est très intense ! Si on doit le refaire ça sera dans dix ans (rires). Désormais, on a besoin de temps car pendant 10 mois, tu es loin de tes amis, de ta famille etc. Ensuite, il faut voir si le projet va marcher et on va le défendre pour ça. De plus, cela généré beaucoup de dépenses. On y est arrivé grâce au crownfunding, sans cela, cela aurait été impossible.
Konoba : On vient de rentrer, on va sortir l’album puis on va partir en tournée pour le défendre, donc on verra la suite après (rires).
Chaque son est accompagné d’un clip qui relate votre aventure dans le pays visité. Est-ce important de partager cette expérience avec votre public ?
R.O : Oui totalement ! Le premier clip « Colder » est un peu plus pro car on a fait appel à gens du milieu. On était sur Montpellier et on a envoyé des messages sur les réseaux sociaux et voila. On a fait ce clip avec eux qui est beaucoup plus pro que les autres mais qui évoque aussi le voyage. Ensuite, il s’est avéré que c’est pas si simple de faire un clip par mois. On a donc oublié cette idée de faire un clip pro tous les mois. Cependant, il y a des morceaux qui sont tellement cinématique qu’un bon et vrai clip est nécessaire. Et là, on est occupé à les tourner avec des réalisateurs belges.
Konoba : Pour les clips comme le Japon ou l’Italie, on voulait vraiment partager notre expérience avec les personnes qui nous suivaient. Celui de la Roumanie, c’est un montage avec les vidéos faites par nos amis, le public, etc. Cela donne un côté « homemade ». On a envoyé les rushs à un monteur pro et il nous a fait le clip.
R.O : Le côté « homemade », c’était clairement une volonté de notre part. Pour le Japon, on voulait emmener les gens avec nous, les faire voyager avec nous. Il y avait un peu ce côté « troisième oeil » car les gens ont l’impression d’être avec nous, ils voyagent avec nous à travers notre regard.
De plus, vous aviez commencé une série de vlogs qui par la suite ont été mis de côté.
Konoba : Il s’est avéré que c’était beaucoup trop à faire. On est juste à deux sur la route. Donc déjà, on doit conduire, booker les logements, les transports,. On doit jouer des concerts mais aussi composer. En même temps, on doit répondre à des dizaines de mails, gérer la logistique etc. Notre quotidien était déjà tellement rempli que dès qu’on avait un trou dans le planning, on se mettait à monter les vlogs. Après deux semaines et demie, on était tellement sur les genoux, on n’avait plus le temps pour ça. C’est dommage car on aimait bien et c’était vraiment cool ! Il aurait fallu une troisième personne qui était avec nous et qui prenait des images, qui montaient les vlogs etc.
L’ensemble du projet ou presque a été réalisé en indé, quelles ont été les raisons de cette décision ? Réussir en indépendant dans le monde musical actuel est encore possible ?
Konoba : Totalement. Aujourd’hui, c’est possible alors qu’avant, c’était impossible parce que les coûts de production d’un album était immense. Il fallait louer des studio hors de prix, des équipes de production etc. Actuellement, on peut tout faire avec un ordinateur, on est devenu assez adepte de la communication, on peut se créer une équipe d’indépendants comme les attachés de presse, les agences de booking, les réalisateurs pour les clips etc. Aujourd’hui, c’est possible alors qu’avant c’était pas avant c’était très très difficile d’être indépendant.On est les premiers d’une vague d’artistes qui vont se lancer en indépendant parce qu’il y a de moins en moins d’attrait pour les maisons de disques. Pour survivre, elles ont besoin de prendre des grosses sommes d’argent, de vendre beaucoup d’albums mais ont besoin de gros chiffres, ce qui ne marche pas toujours avec le milieu musical actuel. Dans le futur, il y aura de plus en plus d’artistes indépendants qui feront de la musique sans major, comme nous.
A Berlin, vous avez enregistré des sons de la rue pour en faire un son (comme vous l’avez fait pour Bruxelles). Ce type de défi musical est important pour vous ?
R.O : C’est un petit plaisir musical. Raph le faisait déjà avant, moi aussi. Donc c’était évident pour nous de faire cela ensemble. On l’avait déjà fait à Bruxelles pour une version de « Our On Knees » et cela a bien marché. C’est super amusant car c’est comme une chasse aux sons. On se balade avec le micro pour essayer de choper des sons. On a essayé de faire ça en plus car on aime bien. De plus, on aime bien se promener dans une ville et y capturer les sons.
Konoba : En plus, c’est une super excuse pour visiter la ville car tu prêtes attention à tous les détails etc.
R.O, tu as également ton projet solo avec notamment ton album « Ardent » qui est sorti récemment. Konoba tu as également une carrière solo. Après la tournée, quel sera votre avenir en tant que duo ?
R.O : Il faut d’abord défendre le projet jusqu’au bout, aller au bout de ce qu’on veut faire pour cet album. En même temps, rien n’empêche de composer chacun de son côté. Même si ce n’est pas la même chose de faire de la musique avec Raph et de faire la musique tout seul. Je pense qu’on a besoin de notre indépendance artistique. C’est aussi bien de pouvoir s’émanciper, de pouvoir faire des choses comme tu le veux. C’est génial d’avoir quelqu’un dans la compo parce que c’est la somme des deux qui donne un morceau unique, mais c’est aussi super de penser à son propre projet, sa propre vision. Donc évidemment, les projet solos vont continuer mais on n’est pas encore dedans. On vient de revenir et là, on doit défendre l’album.
Le 5 mai marque officiellement votre retour en Belgique et la présentation du nouvel album ? A quoi doit-on s’attendre ?
Konoba : On vient de rentrer et on a un album à mettre en scène. On a plein de super nouveaux morceaux à présenter. On s’est concentré à fond sur les effets lumières, sur la prestation live etc.
R.O : Il y a de belles surprises, aucun doute là-dessus. On aura un show XXL, avec une créa de ouf, une puissance de son etc !
Quels sont vos futurs projets ?
Konoba : On verra plus tard (rires). Là, c’est l’album et on va le défendre !
Merci d’avoir répondu à nos questions ! Avez-vous un message à faire passer pour notre audience ?
Konoba : Préparez-vous ! On a hâte d’y venir jouer !
R.O : Bruxelles arrive(rires) !
Réalisation : Remicrd, Samuel / Préparation : Remicrd & Valso / Retranscription : Remicrd/ Montage : Remicrd