On y était : The Lost Island au Bikini (07/04/17)

Cette soirée-là aussi, on l’attendait avec impatience… D’autant plus que c’était notre anniversaire (celui de Valso’, auteur de ce reportage), on avait donc bien l’intention de fêter ça comme il se doit. Moins de 2 mois après la Fury #2, Karnage Records était déjà de retour au Bikini pour faire plaisir aux coreux de la région, avec un type de soirée que l’on ne présente plus : The Lost Island. De prévu ? De l’industrial et de la hardtek, comme on aime. Retour sur notre grosse soirée passée :

Comme on taffait ce soir-là, on a malheureusement raté le warm-up de Death Break… Désolé ! On arrive sur place aux alentours de 23h30, où l’on croise Mat Weasel et Guigoo sur le parking. Ils sont chaud bouillants ! Nos potes (Joss’, Gerson et Steph’ : trio gagnant !) sont également venus tout droit de Narbonne pour cet évènement, ça fait plaisir et on sent qu’on va passer une grosse grosse soirée ! Après avoir récupéré nos invitations, on rentre dans la salle pour savourer l’élite de la hardtek : les Fant4stik. Munis de leurs masques, le quatuor (Mat WeaselGuigooFloxytekBillx) fait bouger la foule déjà massive, et annonce la couleur… Ce soir, ça va être violent et qualitatif ! L’énergie dégagée y est débordante, la nuit sera longue et intense. Quand on programme les Fant4stik à minuit, ça veut dire que les gros noms de la scène hardcore vont s’enchaîner…

Fant4stik

En parlant de « gros nom », celui qui prend place aux platines est imposant ! En effet, le duo The Sickest Squad est là. Les deux Italiens augmentent la violence et le public est déchainé. La time table est parfaite, et la soirée monte crescendo ! On part fumer une clope et saluer Céline (la personne derrière tout ces grands évènements !). Surpris, on récupère avec grand plaisir nos bracelets qui donnent accès aux backstages (merci encore !). Quelques minutes après, on se dirige donc vers les décors de cette soirée « The Lost Island ». Sur scène avec les Sickest Squad (oui, on est content !), il est intéressant pour nous d’être ici et de voir le Bikini sous un autre angle. On peut donc vous confirmer que la salle est vraiment belle, et quasiment sold out ce soir là… Plutôt impressionnant !

The Sickest Squad

Direction les loges, où l’on revoit de nombreux potes, yes ! Musicalement c’est le top, et nous sommes entourés de personnes que l’on apprécie… Quoi de mieux pour fêter son anniversaire ? En backstage, on retrouve donc de chouettes personnes comme notre partenaire Tom de Dusk DNB et le cool The Clamps toujours aussi sympathique et intéressant. La réaction surprise et joyeuse de Billx en nous voyant débarquer nous a également fait très plaisir. On profite à 200% et on se sent à notre place, c’est vraiment le top. Retour sur scène où N-Vitral joue désormais. Le Hollandais et son Industrial Hardcore étaient très attendus par le public de la ville rose, et l’on sait pourquoi. Excellent producteur, ses nombreuses tracks fracassent toutes plus les unes que les autres. On peut par exemple vous citer « Jump The Fuck Up » ou « Bassface ». Tout ce qui tourne autour de The Third Movement nous fait péter les plombs tellement c’est bon… N-Vitral en fait partie.

N-Vitral

On retourne un peu en loges, pour retrouver notre ami Billx. Pendant plusieurs dizaines de minutes, nous discutons avec ce Monsieur de la hardtek de notre projet, qui n’hésite pas à gentiment nous donner plusieurs conseils. Merci Billy, toujours un plaisir de te revoir ! The Clamps se joint à nous alors que nous parlons de l’histoire de l’électro. Quelques années nous séparant (pas trop non plus, déprime pas Julien…), on en apprend énormément à chaque soirée avec lui, très intéressant. Doté d’une très grosse culture musicale, ce n’est pas pour rien qu’il fait partie des meilleurs producteurs français underground, et que de nombreuses personnes du milieu sont admiratives de son travail (sluuurp). Comme si on n’était pas assez bien entouré, une autre personne que l’on apprécie fait son apparition : le poto Felckin ! En pleine expansion, le YouTuber toulousain est venu faire un petit report vidéo à voir ICI. C’est cool, tout le monde s’est déplacé pour ce bon moment hardcore.

Andy The Core

Bon, on retourne sur scène, Andy The Core a pris possession du Bikini ! On vous avoue d’ailleurs que c’est l’un des artistes que l’on attendait le plus ce soir. Alors qu’il joue « que » 3/4 d’heure en solo, son set est maitrisé et très rythmé (logique !). Difficile de savoir qui prend le plus de plaisir entre l’artiste ou le public. L’Italien se voit maintenant rejoint par le duo The Sicket Squad et Meccano Twins. Vous avez donc compris l’ampleur de la performance qui va suivre, puisque ces 4 artistes réunis forment… Brutale ! La soirée est bientôt finie et pourtant elle monte ENCORE en puissance. Dans la foule, on peut voir de très nombreux t-shirts et drapeaux affichant « Brutale ». La communion entre les artistes et la foule est énorme. Dès les premières minutes, on peut profiter de « Brutal Method » de Andy The Core. Il nous en fallait moins pour vriller. Les pogos sont présents dans la salle tellement l’excitation est à son comble, et les 4 Italiens se relaient pour chauffer la foule. Tout le monde passe vraiment un excellent moment qui reflète bien le monde du hardcore. Déjà 5h30, la soirée est passée extrêmement vite tellement on ne s’est pas ennuyé une seule seconde. Il est donc temps de partir, d’autant plus que nous travaillons le lendemain midi et que ça va piquer (on vous confirme, ça a piqué…). Sûrement l’une des plus belles soirées passées sur Toulouse. MERCI !

Brutale, remerciant son public monstrueux

Un grand merci à Céline et toute l’équipe de Karnage Records pour cette énième grosse soirée et pour leur confiance. Merci également aux artistes qui ont tous assuré derrière les platines, et qui ont été très agréables avec nous. Pour finir, merci au public d’être venu déterminé pour rendre la soirée aussi réussie. Karnage est de retour au Bikini le 17 juin pour la « Koalition – Summer Club » ! On se voit donc là-bas ?

Crédit Photo : Anthony Padovan Photographie

Reportage réalisé par Valso’

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