
Ce 21 mars, nous étions présents à un évènement de taille puisqu’il s’agissait du passage de Pandemic Events au Warehouse Nantes pour leur tournée anniversaire de leurs 10 ans. Découvrez ou redécouvrez avec nous cette soirée de dingue avec du très beau monde !
Depuis 2014, Pandemic Events sillonne la France pour proposer des soirées aux line-up de qualité tout en valorisant des artistes plus underground et parfois avec moins de notoriété. Ce qui anime le projet Pandemic, c’est surtout la passion de la musique et la volonté de réunir un public soudé autour d’événements qualitatifs. Pour cette étape au Warehouse Nantes, on s’était préparés à un line-up allant de techno à uptempo donc, autant dire que tout était prévu pour satisfaire le plus grand nombre !
Nous arrivons seulement quelques minutes après l’ouverture sous les kicks de Yuria qui se charge du warm-up ce soir ! C’est sa première fois sur la scène principale du Warehouse. En tant que grande habituée de la room 2, c’est un réel accomplissement pour cette artiste nantaise que de se produire ici devant un public motivé qui investit très vite les lieux ! Même si la salle n’est pas encore remplie, l’ambiance est déjà là et on voit très bien ceux qui sont déjà aux premières loges pour ne pas en rater une seule miette. Avec une majorité de sonorités acides et tekno, ça commence très bien la soirée et elle arrive tout particulièrement à nous partager son plaisir de jouer sur cette scène. Mention spéciale pour les tracks « Sulfure » et « 303 Soucoupe » de Kodaman qui représentent bien l’ambiance du set ! Au même moment, Knäf se prépare et nous confie sa légère appréhension ressentie avant le début de son set qui est tout proche. En effet, pour lui aussi c’est la première fois sur la mainstage ! Il a envie de faire bien et de proposer un set qui sort du commun. Les deux artistes se relaient parfaitement bien, et c’est parti pour Knäf. Effectivement, il nous propose un set vraiment éclectique, son but est de jouer les tracks qu’il aime sans forcément se ranger dans une case. Il change aussi la structure de ses morceaux dans le but de surprendre pendant qu’il joue en sortant des sentiers battus. Pour l’occasion, il joue quelques unreleased et des édits de certains de ses sons les plus appréciées comme « ÄNGRY PIGZ » ou « FÜCK IT ÜP », et c’est très puissant en live ! Une bonne dose de tekno avec un grand K pour le public du Warehouse qui est fin prêt pour ce qui arrive derrière !

On assiste alors à une mise en place un peu hors du commun puisque le prochain artiste positionne son matériel devant la table des platines et est accompagné d’une guitare. C’est évidemment l’heure d’accueillir Le Bard pour son live « Acid Guitare ». Grosse hype sur les premiers sons de guitare qui retentissent dans la salle. Les gens sont vraiment chauds après les deux premiers sets et il ne manquait plus que lui pour les faire danser dans tous les sens. Entre une rythmique flamenco, solos de guitares et mélodies acides, ce sont ses kicks qui font danser et tout le monde est à fond ! L’ambiance du set est bien résumée par sa track « Return to the Sources » si vous voulez comprendre la vibe qui règne à ce moment précis. À noter qu’il vient de dévoiler son nouveau projet avec sa soeur qui est violoncelliste et chanteuse en sortant un EP : « Moonlight » et qu’il vous réserve encore bien des surprises pour ses projets à venir ! Le set s’enchaîne vraiment très bien et le temps passe très vite, c’est déjà le troisième set de la soirée et il se termine, l’ambiance est parfaite pour la fin de cette première partie de soirée.

C’est maintenant l’heure d’accueillir Le Bask, légende du Frenchcore et surtout patron de Pandemic Events. Il arrive fort avec « Trip To Valhalla » ce qui est évidement parfait pour maintenir l’ambiance électrique dans la salle, la deuxième partie de la soirée est lancée, place à la hard-music ! En tant que pilier français de la scène hard-music mondiale, Le Bask sait captiver son public et il sait le lui rendre. Les gens crient dans tous les sens à chaque drop et ça danse de partout, c’est génial ! Ça tape de plus en plus fort et on a le droit à un édit de « Wanna Play? » de The Prophet. Mention spéciale pour « Six Names », sa collaboration avec D-Frek et aussi pour « The Soul » avec Anamorphic qui sont des tracks qu’on apprécie beaucoup. Vous avez sûrement aussi reconnu pendant son set un édit de « Hardchoriste » un peu plus énervé que l’originale ! Comme d’habitude, c’était un set millimétré de la part de Le Bask qui ne déçoit pas qui nous prouve toujours qu’il est encore au sommet de la scène hardmusic en France.

Le Warehouse est toujours plein, les gens très très chauds et en demande de plus de hard-music. Ça tombe bien parce qu’El Desperado fait son entrée et il n’est pas là pour enfiler des perles. Et pour le coup, c’est un début sur des tonalités très early hardcore qui nous rappellent les influences gabber qui trainent dans certains sons de l’artiste comme dans « Extreme ». Le set commence en « douceur » avec « PPF Story » mais dès les premières minutes c’est « DYLB », sa collaboration avec R3TRIX qui tombe. S’en suit un florilège de ses tracks phares comme « Thunderstruck », « Milord » et « Ice Truck » par exemple. Bien-sûr, aussi quelques unreleased surtout une qu’il a teasé sur son instagram et que l’on a hâte de pouvoir écouter dans nos casques. La suite du set s’avère plus corsée avec notamment « Get Wrecked (Kordecmor EDIT) » edit d’une track de Dual Damage par Koredecmor, une vraie boucherie. Mais bon, avec lui, quand vous pensez avoir atteint le maximum de vos tympans, c’est qu’il reste au moins 10 minutes de set. Après « Uptempo Nation Army » qui a bien fait chanter tout le monde, c’est une fin de set en « yoyo » entre 150 et 600 BPM. Oui oui, c’est grand écart mais ça n’a même pas cassé les enceintes, c’était vraiment un closing de set très puissant !

Fin du set à haut BPM donc, pour maintenant laisser la place à une autre pointure de la hard-music en France, l’homme au chapeau laisse la place à un autre homme au chapeau : nous accueillons Remzcore ! Comme d’habitude avec les soirées de Pandemic Events, la timetable est vraiment bien gérée et permet une bonne variation des styles et des artistes, ça fait plaisir. Forcément, on revient sur une ambiance un peu plus orientée frenchcore, gabber et hardcore mais comme c’est avec Remzcore, tout va bien. Il reste encore beaucoup de monde et pour le coup les gens sont tous déterminés pour écouter Remzcore qui passe de style en style avec mix d’enfer. Il sait jouer avec son ambivalence et alterner entre les sonorités pour que tout s’enchaîne parfaitement bien. Ambiance hakken pour les plus en forme et kickroll pour les autres. Entre « G.A.B.B.E.R » de Dither, « Sweater Weather » et bien-sûr son incontournable « Blaze Dem », il lance aussi « Enter The Dome » de N-Vitral, anthem 2022 de Thunderdome, montrant encore son affinité toute particulière pour le gabber et pour cet évènement si particulier. Mention spéciale pour sa nouvelle track « Busy Town » avec M’Dezoen qui claque vraiment en live. Comme à son habitude, Remzcore a une manière bien à lui de terminer ses sets avec un edit de « DabeDIE » de sa propre production mêlé à « Chase the Devil » de Max Romero. Une touche finale de Terror qui met tout le monde d’accord, quel plaisir !

Pour finir cette soirée mémorable, quoi de mieux que de terminer tout le monde avec un set de RDØ qui est chaud comme la braise malgré le fait qu’il soit déjà 5h30 ? Un petit moment d’émotion pour les fans de hardmusic car il débute son set par un édit de la track légendaire de Showtek : « FTS ». Evidemment, c’est un gros drop uptempo qui fait bien vibrer les tympans mais ces lyrics si particuliers ne laissent jamais personne insensible. Les survivants sont encore survoltés et la motivation reste de marbre pour le dernier set. On se demande vraiment où RDØ va chercher son énergie entre ses kickrolls et ses cris « Allleeeezzz lààààà », il déborde d’énergie derrière ses platines. L’enchaînement des tracks est colossal, entre des « Darkness » de Noxiouz, « The Ultimate Neophyte Tribute (Spitnoise & Noxiouz Remix) » et l’édit uptempo « Heroine » par Cryogenic & Unlocked, c’est un vrai déluge de kicks. Il a réussi à nous surprendre en associant le remix de « Pussy Motherfuckerz » par D-Fence et l’édit de « Seven » par Dimitri K et quelle masterclass ! Juste incroyable ! Niveau uptempo, on a été servi entre bouncy, zaag et deutscher krach c’était vraiment du costaud. Vous vous en doutez, ça ne pouvait pas finir en douceur et, pour le coup, le set se termine avec « TERROR TOURETTE (Schyzophrenia EDIT) » de KoreDeCmor et RDØ, autrement dit, une boucherie auditive en bouquet final de cet évent de fou !

Nous remercions Pandemic Events pour la bienveillance de l’équipe et les nombreux partages qu’on a pu vivre pendant cette soirée. Merci à cette team d’organiser des soirées aussi dingues. Et bien-sûr, comme d’habitude, merci au Warehouse Nantes et à toute l’équipe pour leur accueil !
[…] de sa venue au Warehouse Nantes courant mars (reportage à lire ICI), nous avons posé quelques questions à El Desperado ! De sa transition musicale à […]
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