
À l’occasion des 10 ans du Dream Nation (dont vous pouvez retrouver notre report ICI) qui s’est déroulé le 15 & 16 septembre derniers, nous avons pu poser quelques questions à Act Of Rage. Se produisant sur la Hard Stage, avec ses rythmes puissants et lourds, combinés à des mélodies entraînantes et accrocheuses, l’artiste néerlandais nous a livré quelques propos très intéressants. Retrouvez notre échange ci-dessous :
(english below)
Salut ! Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Jacques Journee, aussi connu sous le nom d’Act of Rage. J’ai actuellement 29 ans, je suis né et j’ai grandi aux Pays-Bas. Vous pouvez me connaître grâce à mon morceau « Road Rage » ou « Move Bitch Get Out The Way » !
On entend un peu tous les avis sur le public français… Quelle est ta relation avec celui-ci ?
Mon opinion sur le public français est : PUISSANT. Mes expériences avec les Français ont vraiment été incroyables jusqu’à présent. J’ai joué partout en France et j’ai toujours hâte d’y retourner !
D’où te vient toute cette « Rage » que l’on retrouve dans de nombreux noms de tracks ainsi que dans ton nom de scène ?
Je pense que chaque personne sur la planète a une forme de rage en elle, et dans mon cas, elle s’exprime à travers le Hardstyle. Même si « Rage » semble agressif, c’est aussi un moyen de se libérer de manière positive sans nuire aux autres. J’ai dressé une liste de noms et celui-ci était mon préféré, alors je l’ai choisi !
Malgré cela, on remarque souvent ta joie de vivre au travers de stories ou de clips ! Comment expliques-tu ce contraste ?
J’aime juste me défouler sur scène et montrer le reste de ma vie aussi. Je me retrouve parfois dans des situations assez folles, ce qui est amusant à partager. Même si la Rage et le plaisir sont en contraste l’un avec l’autre, ils font toujours partie de moi en tant que personne !
Tu as récemment joué à Lloret Del Mar en Espagne, réputé pour être un endroit réputé touristique et festif. Y retrouves-tu le public habituel de festivals ?
Pas du tout ! C’est ce qui est si amusant, vous rencontrez vraiment la prochaine génération de raveurs. De jeunes gens qui s’éclatent déjà sur de la musique hard.
Tes compositions varient entre Rawstyle, Xtra-Raw et frôlent parfois avec l’Uptempo. Est-ce nécessaire de varier les styles pour t’épanouir artistiquement ?
J’aime juste faire ce que j’aime. Je pense qu’il est toujours important d’incorporer quelque chose d’innovant ou d’accrocheur dans un morceau. Faire la même chose encore et encore ne vous mène pas là où vous voulez être. C’est pourquoi je collabore parfois avec des artistes de styles différents ou je varie ma perspective de la musique hard dance !
Une foule colossale s’est réunie à la Defqon1 en juin pour ton set. Peu de temps après, tu releases l’anthem de la Decibel 2023. Est-ce, pour toi, actuellement la meilleure année de ta carrière ?
C’est définitivement l’année la plus réussie de ma carrière et aussi la meilleure personnellement. Après toute la situation liée à la Covid, j’ai l’impression que nous respirons à nouveau et faisons les choses que nous aimons. Ma carrière m’amène dans de nombreux endroits différents et j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même, quoi qu’il arrive !
Tu sors des productions aux mélodies captivantes et euphoriques comme “Raging City” tout en y mêlant rythmes et kicks percutants, comment se passe la création de tes morceaux pour des hymnes comme Decibel Outdoor ?
Cela commence généralement presque toujours par une mélodie appropriée. À partir de là, vous pouvez travailler avec un chanteur pour développer davantage le morceau. Pour ce morceau en particulier, j’ai travaillé avec Atilax, qui est un rappeur très talentueux des Pays-Bas. Dès qu’il a trouvé de bonnes paroles, le processus s’est accéléré. Ce morceau devait contenir de nombreuses choses, ce qui vous enferme un peu, il devait avoir le véritable esprit de Decibel, mais aussi le son d’aujourd’hui.
On te sait très ouvert musicalement ! Quel est ton plaisir coupable ?
J’aime beaucoup de genres musicaux. J’apprécie des artistes comme Phil Collins, Juice WRLD, Iann Dior, mais aussi des musiciens néerlandais comme Snelle ou Pjotr. J’aime aussi la musique tropicale lorsque je suis à la plage ou en vacances, haha !
La Hard Music, en particulier l’Uptempo, connaît une croissance exponentielle. Elle se fait même une place dans les mainstages des grands festivals EDM, portée par des DJ/producteurs qui ne produisent pas forcément ce genre. Est-ce, selon toi, un bon moyen d’élargir l’audience de la Hard Music ? Ou as-tu des réserves sur les conséquences de cette tendance ?
Plus il y a de gens qui entrent en contact avec la musique, mieux c’est, à mon avis. Nous restons et resterons probablement un marché de niche. Mais c’est toujours amusant quand des artistes comme Hardwell jouent un morceau de N-Vitral sur les mainstages. Peut-être que certaines personnes s’intéresseront au son et finiront par venir à nos festivals !
Tu interagis beaucoup avec ta communauté sur Instagram pour avoir leur avis sur certaines tracks ou drop joués lors de ta tournée. Est-ce crucial pour toi d’obtenir leurs avis avant de finaliser un morceau ? Et arrives-tu à apporter des modifications en fonction des retours que tu reçois ?
Pas vraiment pour finaliser un morceau, mais surtout pour recueillir des informations sur ce que les gens pensent des nouveautés. C’est toujours cool de voir si beaucoup de gens aiment, mais la prochaine fois, vous devez proposer quelque chose de nouveau. Si je fais des modifications en fonction des retours des médias sociaux, ce seront généralement des modifications mineures.
Quels sont tes projets à venir ?
Je bosse sur de nombreuses nouvelles musiques. Des solos, des édits live, des collaborations. J’ai tout juste fini un son avec l’équipe du label Minus Is More. J’en prévois un avec RVage aussi. D’autres noms que je garde pour moi arriveront bientôt. En ce moment j’organise et anime une performance live appelée Act Of Rage presents Entourage. La première sera au Lucky à Rijssen, le 10 novembre.
Merci d’avoir répondu à nos questions… As-tu un dernier message à faire passer ?
Fais des bruits !!!
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Hi Act Of Rage, can you introduce yourself for those who might not know you?
My name is Jacques Journee also known as Act of Rage. I’m currently 29 years old and I’m born and raised in the Netherlands. You may know me from my track Road Rage, Move Bitch Get Out The Way !
There are varied opinions about the French audience… What’s your relationship with it?
My opinion about the French crowd is: LOUD. My experiences with the French are really amazing so far. I’ve played all around France and I’m always excited to come back !
Where does all this « Rage » that we find in many track names and in your stage name come from?
I think every person on the planet has some form of Rage inside of them, and in my case it expresses itself in Hardstyle. Eventhough ‘Rage’ sounds aggressive, it’s also a way to release yourself in a positive way without harming people. I made a list of names and this one was my favorite, so I took it !
Despite that, we often see your joy for life through stories or videos! How do you explain this contrast?
I just like to Rage on stage and show the rest of my life as well. I end up in pretty crazy settings sometimes which are funny to share. Eventhough Rage and fun contrast each other, their still both part of me as a person !
You recently played in Lloret Del Mar in Spain, known to be a popular tourist and party destination. Do you find the usual festival crowd there?
Not at all ! That’s what’s so fun about it, you really encounter the next generation of ravers. Young people losing their mind already on hard music.
Your compositions range from Rawstyle, Xtra-Raw, and sometimes even touch Uptempo. Is it necessary for you to vary styles to flourish artistically?
I just like to do whatever I like. But I think it’s always important to implement something innovative or catchy in a track. I think that doing the same thing over and over again isn’t taking you where you want to be. So that’s why I sometimes collab with artists from different styles or vary my perspective of hard dance music !
A massive crowd gathered at Defqon1 in June for your set. Shortly after, you released the anthem for Decibel 2023. Is this currently the best year of your career?
This is definitely the most successful year of my career and also the best one personally. After the whole covid situation I feel that we are breathing again and doing the things we love. My career brings me on so many different places and I’m always trying my very best no matter what !
You produce tracks with captivating and euphoric melodies like « Raging City » while incorporating rhythmic and impactful kicks. How does the creation of your tracks, especially anthems like Decibel Outdoor, go about?
It usually almost always starts with a fitting melody. From there you can work with a vocalist to eventually build further on the track. At this particular track I worked with Atilax which is a very talented rapper from the Netherlands. As soon he came up with good vocals the process went very fast. This track had to contain a lot of things which also puts you in a box. It needed the real Decibel feeling but also the sound of today !
We know you’re quite musically open-minded! What’s your guilty pleasure?
I like a lot of music genres. A few artist that I like are Phil Collins, Juice WRLD, Iann Dior, but also Dutch musicians like Snelle or Pjotr. I also like Tropical House when I’m at the beach or on holiday haha !
Hard Music, especially Uptempo, is experiencing exponential growth. It’s even finding its place on the mainstages of major EDM festivals, supported by DJs/producers who don’t necessarily produce this genre. Do you see this as a good way to broaden the audience for Hard Music ? Or do you have reservations about the consequences of this trend?
The more people that get in contact with the music, the better it gets in my opinion. We are and probably will stay a niche market. But it’s always fun when people like Hardwell play a N-Vitral track at mainstages. May be some people will get interested in the sound and end up at our festivals !
You interact a lot with your community on Instagram, asking for their opinions on certain tracks or drops played during your tour. Is it crucial for you to get their feedback before finalizing a track? And are you able to make changes based on the feedback you receive?
Not really for finalizing a track, but mostly for gathering information about what people think about the new stuff. It’s always cool to see if many people like it, but the next time you have to come up with something new. If I make changes based on feedback from social media, it will mostly be minor changes.
What are your upcoming projects?
I’m just working on a lot of new music. New solos, new live edits, new collabs. I’ve just finished a track with Minus is More crew. Planning to make one with RVage as well. And some more names that I’m keeping for myself for now. Also doing an own hosting called Act of Rage presents Entourage. First one that’s coming up will take place in the Lucky in Rijssen at November 10th.
Thanks for answering our questions, do you have any last words to pass?
Fais des bruits !!!
Préparation : Valso, Jooffrey & Lutel / Montage : Joffrey / Traduction : Lutel & Lilou

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