Découvrir un nouvel artiste dont le son nous bouleverse dès les premières notes est une sensation toujours aussi unique et déroutante. Au début on écoute un titre, puis on avale toute sa discographie en un après-midi. Manque de chance pour nous, MUIRA, n’en est qu’à sa troisième production depuis le lancement de son projet mi-juillet. Ainsi soit-il, plongeons nous dans les 2 minutes 15 de bonheur que sont « Vh3 Ether« .
Ce qui ressort des premières secondes c’est le sound design extrêmement travaillé, nous emmenant dans un appartement à l’isolation à parfaire. La minute qui suit est un ingénieux mélange d’éléments organiques, et de rythmiques saccadées comme Flume nous l’a présenté avec ses productions les plus récentes. L’influence du génie Australien est d’autant plus frappante sur la deuxième partie du morceau, avec cette voix d’une émotivité indescriptible brillamment mise en valeur sur le dernier drop.
Alors oui l’inspiration de Flume est frappante et non dissimulée. Mais le plaisir d’entendre une production au sound design aussi poussé et à la construction sans réelle commune mesure est intact. De plus MUIRA, dispose d’une réelle créativité comme le montre le deuxième drop de sa précédente production « Chlorine » résolument Drum’N’Bass. Vivement que nous puissions écouter une journée entière de ses productions.