Leaving Laurel fait son retour sur Anjunadeep. Le groupe, orphelin depuis la perte tragique de Pierce Fulton, fait son retour avec un second album « when the quiet comes », disponible depuis ce 19 mai.

Dans cet opus, l’auditeur est plongé dans l’univers singulier des deux producteurs, retrouvant ainsi 8 inédits. Vous pouvez entendre de nouveau les singles « one last thing you never said », « you need to be there for them » et le récent « better days will come », qui avait illuminé nos oreilles il y a quelques semaines.

Le groupe partage ainsi un ensemble de productions dans des sonorités très ambiantes, avec des textures brouillées où le piano occupe une place centrale. Sur certains titres, on découvre l’utilisation de percussions légères ou d’autres éléments organiques, venant caresser notre âme.

Les sentiments de mélancolie et de tristesse sont omniprésents dans l’album, mais contraste aussi avec cette chaleur essentielle. On comprend que le souvenir et l’envie d’aller de l’avant occupe l’esprit Gordon Huntley. Chaque écoute nous le fait ressentir et nous permet de le ressentir avec force.

Parmi les nouveaux sons que nous découvrons, deux ont retenu clairement notre attention et résument cette volonté partagée dans l’album : « a love, a loss » et « there is beauty when you allow yourself to see ».

Cet opus fut l’occasion pour Gordon Huntley de partager des sons créés avec Fulton et de poursuivre leur œuvre. Un moment très personnel qu’il partage avec le public. Un éloge à son ami aussi, et le début d’un renouveau à la fois pour lui et pour le groupe. Le résultat est simplement magnifique, avec des productions chaleureuses, envoûtantes, invitant à la réflexion. Un bijou à écouter d’urgence !