Le voilà enfin ! Après plusieurs mois à lever le voile sur cet opus à coup de singles, Rinzen dévoile enfin l’intégralité de son premier album. Titré « Bend To The Light », ce dernier est disponible depuis ce 5 avril sur le label de Lane 8, This Never Happened.
Avec ce nouveau projet, l’auditeur découvre 10 productions inédites, avec bien sûr les singles « Déjà-vu », « The Pursuit » et la collaboration avec Shallou, « Burnin' ».
Parmi les nouveaux morceaux, on peut entendre tout d’abord « Astronauta ». Véritable odyssée spatiale, il se compose de nombreux éléments organiques, associés à des synthés légers et envoûtants et différents effets rotatifs, marquants une certaine intensité. Le vocal, en portugais, ajoute cette force émotionnelle, touchant l’âme, s’inscrivant dans l’identité de cet album.
Vient ensuite « Terraforming ». Ici, Rinzen nous plonge dans les profondeurs de sa musique, avec des paysages sonores intrigants, planants, créant un instant d’incertitude, avant d’atteindre une forme de renouveau avec des synthés plus lumineux, apportant cette plénitude sur le final.
L’album continue avec l’un de nos titres préférés, « Scorpio ». Démarrant tout en légèreté, avec des influences Breakbeat, il grandit pas à pas, avec une intensité émotionnelle forte amenée par le piano et le vocal somptueux. Certains synthés amènent une forme de distorsion, accentué pas les effets rotatifs, tandis que d’autres plus mélodieux donnent de la profondeur.
Après l’interlude « Empires », vient « Planets Passing Overhead ». S’appuyant sur un effet de rotation, ralentit, grandissant au fil de son développement, le morceau crée cette sensation de gravité, d’attraction autour de lui.
Le titre éponyme, porté par la voix de Wennink, se démarque avec des sonorités plutôt Indie, un groove amené par les synthés. Il se développe progressivement jusqu’au break réalisé avec le vocal et les basses, et ensuite terminé avec le retour de l’ensemble pour un final en apothéose.
L’opus se termine avec « I Wanna Be Right », une balade mélodieuse et apportant une certaine quiétude, comme si tout le monde se mettait d’accord ensemble.
Au final, c’est une belle première pour Rinzen. Le producteur délivre un album complet, restant fidèle à son univers complexe, tout en continuant à explorer d’autres orientations musicales. On ressent que l’artiste s’est amusé à écrire cet opus et a murement réfléchi chaque partie. Résultat ? Savoureux, à écouter sans modération !