
C’est l’événement que l’on attendait tous… LE festival français à ne pas manquer pour tous les fans de musique électronique ! L’Electrobeach Music Festival est de retour sur les plages du Lydia. Pour la troisième année consécutive, nous partons à Port-Barcarès pour vous écrire « quelques » lignes. Retour sur notre festival :
JEUDI 12 JUILLET

C’est parti pour l’Electrobeach Music Festival 2018 ! Nous arrivons aux alentours de 17h30, sous la pluie… Bien heureusement, le mauvais temps laisse vite sa place au soleil habituel. Le premier artiste que nous voyons jouer lors de cette édition est Kidnun. Le Parisien tabasse dès le début, en passant de gros sons trap ou encore le violent « Scary Yikes Grrz » de FuntCase. En suivant, on diminue la puissance avec Henri PFR. Le Belge apporte une ambiance très joyeuse ainsi que le soleil. Le BPM accélère avec Bellecour ! Le duo lyonnais, composé de Tony Romera et Keeld, augmente en intensité. Ils tapent dès les premières secondes, et passent en suivant leurs nombreuses tracks que l’on aime tant : « Everybody Goes », « She Baba » ou encore leur énorme « Da Vinci » en collaboration avec Aazar. Pendant ce temps-là, on passe en backstage pour réaliser une interview de Henri PFR (à lire ICI). Une interview dans la bonne humeur où l’on en apprend plus sur le Belge.

En suivant, on reste quelques minutes avec nos amis journalistes de Rave Feed et Midnight, avant de réaliser notre seconde interview de la journée (à lire ICI) : Bellecour. Nous n’avons alors vu que quelques minutes du set d’Oliver Heldens, ce qui est trop peu pour vous donner notre avis ! Jauz prend le relais, et tabasse la plage méditerranéenne ! Du gros dubstep bien vénère dès les premières secondes, l’Américain n’est pas venu pour faire dans la dentelle… S’en suit sa discographie garnie, dans un set globalement bien maîtrisé ! Il passe, comme toujours, « Everytime We Touch » de Cascada. De quoi réveiller la partie nostalgique de chacun d’entre nous ! Une nouvelle tête d’affiche américaine fait son apparition… Diplo ! Comme Jauz, le boss de Mad Decent vient à l’Electrobeach pour la toute première fois. Et autant vous le dire de suite, sa trap n’a vraiment pas déçu ! Le membre de Major Lazer a également passé quelques uns de ses plus gros cartons comme « Lean On », ou encore « Revolution » que nous apprécions particulièrement.

Petit tour rapide du festival, où l’on passe quelques minutes sur la techno stage pour voir Deborah De Luca. Peu de temps devant sa scène mais déjà une grosse claque ! La hard stage terminant plus tôt que les autres, on va directement sur la beach stage voir quelques minutes du français Nico de Andrea. Vous pouvez retrouver notre interview de lui ICI. Retour à la Mainstage ! Qui dit Electrobeach dit… DJ Snake ! Pour la énième année consécutive, le Parisien figure sur le line-up du plus gros festival électronique français. Lors de cette édition 2018, il s’occupe du closing du Day 1. Alors que nous l’avons vu 2 semaines avant au Garorock (report’ à lire ICI), nous savions à quoi nous attendre. Pas de réelle surprise : un set toujours plus ou moins similaire, mais qui reste tout de même efficace. Ses sons les plus connus comme « Turn Down For What », « Get Low », « Lean On », « Pigalle »… On a beaucoup apprécié la présence du duo Bellecour sur scène avec lui, lorsqu’il a passé « Da Vinci ». Un moment mérité pour les deux Lyonnais qui fournissent un travail remarquable. Alors que son ordinateur fait des siennes, DJ Snake en profite pour lancer une Marseillaise qui résonne grâce aux dizaines de milliers de festivaliers. On est fier d’être français. Un beau feu d’artifice pour clôturer cette première journée : on revient demain !
VENDREDI 13 JUILLET

Second jour ! Il fait très chaud dans le sud de la France… On arrive aux alentours de 18h, où l’on croise nos amis Ti-K-Ry et Divinerz. Pendant ce temps, Damien N-Drix s’exerce devant, déjà, un peu de monde. Le Français s’éclate pour sa première à l’Electrobeach, et ça fait plaisir ! En suivant, Maurice West prend la relève. Le Néerlandais balance de la grosse big room comme il sait si bien le faire, comme sa pépite « Yin Yang » par exemple. Pour clôturer son set, quoi de mieux qu’une fin hardstyle, à l’image d’un de ses mentors Hardwell. Nouveau nom français à s’exercer ici : Mercer joue pour la première fois dans le plus grand festival électro de France ! Le membre de Pardon My French réalise un set orienté disco et passe quelques unes de ses tracks à l’image de « Satisfy ».

On l’attendait car il passe rarement en France : c’est un plaisir de voir San Holo ici ! Muni de sa guitare dès les premières minutes, le Hollandais réalise un véritable show, le sourire jusqu’aux oreilles. Sa douce trap nous envoûte et fait danser les milliers de festivaliers. Il joue son carton « We Rise » en dernier pour finir sur de belles sonorités. Petite pause repas au catering avec nos potes de Rave Feed, pendant que Carnage tabasse littéralement Port-Barcarès ! Une trap surpuissante, des kicks violents, de la trance, Niska (et oui !)… L’Américain passe du tout au tout pour un set qui décoiffe ! Il laisse sa place à son acolyte Timmy Trumpet. Accompagné de sa trompette (normal, vous dites ?), il joue logiquement sa discographie comme « Toca », « Party Till We Die », ou encore « Oracle ».

Place maintenant à « NOTRE » tête d’affiche ! Trois longues années que nous ne l’avions pas vu jouer, l’heure est venue d’accueillir le grand… STEVE ANGELLO ! Sans surprise, les notes de « Rejoice » résonnent pour accueillir le Suédois. En suivant, passent ses classiques comme « Knas », « SLVR » ou « Sentido ». La technique est au rendez-vous. « Innerbloom » de RÜFÜS DU SOL suivi du magnifique mashup « Payback w/ Wasted Love« a sans doute été l’un des meilleurs enchaînements du week-end. Lors des dernières minutes de son passage, on peut entendre la beauté de « Break Me Down » et « Paradiso », de quoi avoir la chair de poule jusqu’à la dernière seconde. Moins médiatisé que certains headliners, Steve Angello prouve une fois de plus qu’il reste un des patrons du monde EDM. Alors qu’on a eu le chance de le rencontrer quelques minutes après (coucou JB), c’est un plaisir de se rendre compte de la simplicité du personnage. Merci Steve !

C’est la dernière tête de la journée. Le gros nom pour une grande partie du public. Mesdames et Messieurs… Martin Garrix ! La foule s’entasse pour voir leur artiste favori. Le jeune Hollandais nous partage logiquement son grand talent de producteur, en passant ses multiples tubes. « Byte », « Like I Do », « Scared To Be Lonely », « Pizza »… Impossible de tous les citer. Martijn Garritsen possède une des discographies les plus garnies du monde EDM, malgré son jeune âge. Sa popularité est incroyable, quand on voit par exemple le nombre de personnes souhaitant l’apercevoir quelques minutes en backstage après son passage. A l’image d’un certain David Guetta l’an passé !
SAMEDI 14 JUILLET

Troisième et dernier jour de cet Electrobeach 2018, déjà… À noter que c’est notre 8ème jour consécutif (après les Déferlantes et la Pool Party), les jambes commencent à devenir un peu lourdes ! On arrive pour le début de Moksi, que nous avons déjà vu quelques mois plus tôt à l’Opium Club Toulouse. Les deux membres de la Barong Family font le taff sans surprise. Leur future house et bass house font danser le public, un set parfait pour une fin d’après-midi sur les plages de Barcarès. Petit moment sympathique lorsque l’on aperçoit notre ami Tony Romera dans la foule, heureux d’entendre le duo hollandais jouer… « Fire Inside » ! Place maintenant à un duo que nous aimons particulièrement, mais que nous avions jamais eu la chance de voir auparavant : Dimitri Vangelis & Wyman. Vous connaissez notre amour pour la progressive house, sentiment décuplé lors du passage de la Patrouille de France : cocktail parfait ! Leurs tracks « Empire », « Phantom », « ID2 » et bien évidemment « Payback » nous font voyager. Un excellent moment !

Au tour de Vini Vici. Duo référence reliant le monde trance au monde EDM, il faisait partie d’une (bonne) surprise de cette programmation 2018. Venu seul (comme expliqué dans notre ancienne interview ICI), l’Israëlien tape les plages du Lydia, ça galope ! On est agréablement surpris de voir l’ensemble du public adorer ses sonorités trance. Son remix de « Free Tibet », sa collaboration « Chakra » avec W&W et bien évidemment son tube « Great Spirit » co-produit avec le légendaire Armin Van Buuren, Vini Vici aura marqué cette édition de l’EMF ! On retourne du côté de la Hollande avec Afrojack. Fidèle à lui même, le boss de Wall Recordings aura fait résonner le sud de la France pour la deuxième année consécutive.

Armin van Buuren prend possession des platines. Habitué du festival, cette légende de la musique électronique fait l’unanimité partout où elle passe. Alors que sa carrière a commencé depuis de nombreuses années, Armin joue toujours avec passion et on le ressent. La complicité entre l’artiste et son public est à son apogée lorsque son classique « This Is What It Feels Like » est chanté par des dizaines de milliers de festivaliers. Le Hollandais est fier de présenter son nouveau titre « Blah Blah Blah » à son public français. Lors des dernières minutes de son set, il décide de frapper un grand coup en passant son mashup « Chakra w/ Great Spirit« . Tout cela sous un magnifique feu d’artifice bien évidemment… Quoi de mieux pour la Fête Nationale ?

Tchami et Malaa s’occupent du closing de cet Electrobeach, à l’occasion de leur « No Redemption Tour ». L’excellente surprise de ce set est la mise en place de leurs fameux cubes. Cependant, les visuels sont essentiellement consacrés à leurs plateformes, laissant les écrans géants plongés dans le noir. Pas cool pour la foule un peu éloignée… Musicalement, c’est bien évidemment maîtrisé. On entend des classiques du label Confession. Parfait pour des fans comme nous ! Par contre, fidèles à leurs personnages, on ne peut entendre aucune prise de micro. De quoi sûrement décevoir une partie de la foule ne connaissant pas le duo, surtout après l’énergie d’Armin van Buuren. Leur final « Adieu » suivi de « Prophecy » est parfait sous les feux d’artifices. Malheureusement, on pense qu’une performance aussi plate que qualitative aurait eu plus sa place dans l’après-midi, pour laisser un headliner puissant (Armin ?) s’occuper du closing. L’Electrobeach Music Festival 2018, c’est déjà fini !

Un immense merci à Coline de nous avoir fait confiance pour la troisième année consécutive, à l’Electrobeach de nous permettre de voir des grosses pointures de la musique électronique. Merci à nos amis journalistes (Fun Radio, DJ Mag, ClubbingHouse, Guettapen, Rave Feed, Midnight…) pour leur passion et leurs conseils, aux artistes pour les quelques mots échangés ainsi que pour leurs sets de qualité, à la sécurité pour leur professionnalisme, et surtout aux dizaines de milliers de festivaliers venus faire la fête avec nous ! On s’y retrouve l’année prochaine !
Report : Valso / Photos : Oce-B – Valliue
Ma vie ce Armin van buuren ! J’ai beaucoup aimé Oliver Heldens, je connaissais pas.
Steve angello aussi le top. Martin garrix, inégalable.
Bref moi je kiff tous les ans quoi
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