Samedi 9 juillet, nous nous déplaçions à Bagnols-sur-Cèze pour le festival Electrobotik Invasion 2016. Accrédités, nous attendions cet évènement avec impatience, surtout vu tout ce que nous promettait le directeur Gaylord Da Silva sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois. Au programme pour cette 9ème édition ? 6 scènes : la R2-D2 Stage (Techno), la C-3PO Stage (Bass Music), la T-800 Stage (Hardcore), la WALL-E Stage (Trance), l’Auto-Tamponneuse Stage et le Camion Bazar. Objectivement, impossible de vous dire quelle scène était la meilleure, tant la programmation était étoffée, variée et de qualité (voir ICI). Musicalement, ça sentait donc bon. Mais comme si cela ne suffisait pas, on pouvait également retrouver sur place de nombreux stands et manèges. Tout était prévu pour les 20 000 personnes attendues. Retour sur notre festoch’ passé :
Comme pour l’Insane, on prend un bus de festivaliers au départ de Toulouse. Départ prévu pour 11h, on s’arrête sur une aire d’autoroute pour manger avec notre gros caisson hardcore, et on arrive finalement vers 17h. Il est temps pour nous d’aller chercher nos invitations, accompagnés de notre pote Talasemik. Après quelques petits problèmes de gestion (pardonnables et justifiables tant il y a de choses à gérer dans un festival de cette ampleur) et de longues minutes d’attente, nous rentrons enfin dans le festival. Alors que le soleil tapait sévèrement sur nos petites têtes, c’est avec grand plaisir que nous découvrons que le site est pas mal ombragé. Que fait-on habituellement en rentrant dans un festival ? On remplit notre poche arrière de jetons, avant d’aller se payer une pression afin de ne pas découvrir les lieux les mains vides. On retrouve donc notre ami Romain de Regarts Asso’ qui aide à la buvette, puis nous faisons un tour de festival. Rien à redire, le cadre est top pour faire la fête, et les scènes sont toutes imposantes et originales.
Les Moontrackers envoient du lourd sur la scène trance, suivi de Kokmok vs. Oddwave. Le seul petit bémol, il y a un peu de poussière, même si des efforts ont été fait sur ça par rapport à l’an dernier ! On en profite donc pour aller acheter un foulard vendu au stand Merchandising : foulard noir avec le logo du festival en blanc. Simple, mais efficace. On le portera même fièrement une semaine après à l’Electrobeach Music Festival, tout comme les tatouages temporaires que nous nous sommes fait quelques heures plus tôt à un stand (on représente Electrobotik !). Retour devant le son, cette fois-ci pour un bpm plus rapide. Billx et Floxytek sont en effet sur la T-800 pour leur set hardtek. On monte alors sur scène pour prendre quelques clichés, et saluer le duo que nous avions rencontré quelques mois auparavant. Billx a l’air autant content que nous en nous revoyant, ça fait plaisir. Retour sur la scène trance à présent, où notre chouchou Gonzi s’exerce. C’est l’occasion pour nous de (re)voir sur scène Ian de Natural Beat Makerz. Petit échange de flyers, on vous a déjà parlé de NBM, et c’est pas fini ! On rencontre également Loud alors qu’Undercover a pris possession des platines, le top. Bientôt 23h, l’heure de la pause casse-croûte !
Un américain dans une main, une bière dans l’autre, on est prêt pour profiter de la techno de Maceo Plex pendant quelques minutes ! Besoin de souffler, on se pose quelques minutes sur les sièges du VIP, où nous croisons la quasi-totalité des artistes de la C-3PO Stage. On en profite donc pour y aller, car nous voulions voir la performance du jeune allemand Virtual Riot. Nous ne sommes alors pas déçus, tant ça tabasse ! De la dubstep comme l’on aime chez Valliue… A la fin de son set, on lui glisse quelques mots, ainsi qu’à son ami Figure. Le duo Tha Trickaz monte sur scène, mais comme nous les avions déjà vu il y a peu de temps (on avait d’ailleurs fait un reportage sur leur venue à Toulouse, ainsi qu’une interview), on laisse un peu de côté cette scène pour revenir à notre scène préférée… Hardcore ! Art of Fighters retourne l’Electrobotik, rejoint quelques minutes plus tard par Tha Playah. Les jeux lumineux sont superbes, et l’ambiance est au top. C’était par contre impressionnant de voir à quel point la scène et les platines bougeaient après chaque saut de l’artiste italien. Il finira son set par la superbe track « Goodbye » pour notre plus grand plaisir.
C’est en descendant de la scène que nous rencontrons une grande partie des grands noms du monde hardcore. Après quelques mots échangés avec Art of Fighters, nous croisons Partyraiser et F.Noize en pleine séance maquillage. Très gentils et abordables, on croise ensuite par hasard Mad Dog et AniMe. Le duo Scarphase (donc Partyraiser et F.Noize, vous l’avez compris) monte sur scène et en met plein les oreilles au public. C’est l’heure pour nous de rencontrer notre ami Maissouille, avec qui nous regrettons de ne pas avoir passé plus de temps… La prochaine fois ! Petit tour pour nous sur la scène trance pour filmer quelques minutes d’Ajja. C’est au tour du set que nous attendons le plus du festival… Mad Dog et AniMe font leur apparition sur la T-800, et déroulent ce qu’ils font de mieux pendant environ 1h30. Après avoir pris quelques photos/vidéos, nous préférons nous mêler à la foule pour profiter de ce moment à 100%. Le couple impose un rythme très élevé et les festivaliers autour de nous semblent autant kiffer que nous. Autant vous dire que nous nous sommes sentis lessivés une fois leur show terminé. Après le hardcore, la frenchcore ! Maissouille et Adrenokrome débutent leur set alors que le jour est prêt à se lever. Ca tape sec, notre corps est fatigué, mais on est tellement bien ici.
Après de longues minutes, on passe voir un peu Astrix, avant de se rapprocher de la sortie pour s’asseoir, et apprécier le son tout en soulageant nos jambes. Assis sur une butte, une bière à la main (encore !), avec vue sur les manèges et la R2-D2 Stage, c’est un pur régal d’entendre Derrick May. Un set très propre, posé et qui nous transporte, pour nous reposer et nous faire voyager. Le soleil fait son apparition, alors que l’anglaise Rebekah clotûre la scène techno. 7h approche, nous quittons le festival les jambes lourdes, mais des excellents souvenirs plein la tête. C’était le top !
Un grand merci à Gaylord et son équipe pour ce superbe festival, à Vivian pour nous avoir fait confiance, à la sécurité qui a été sympa avec nous, aux artistes qui ont envoyé du lourd, à Aurélien/Louana/Jérémy pour avoir une fois de plus géré au niveau du transport, et un grand merci aux 20 000 festivaliers qui ont répondu présents ! On s’y retrouve l’année prochaine pour la 10ème édition !
Crédit photo : Louis Derigon Photography
Bonus : Cliquez sur les liens suivants pour voir nos vidéos filmées pendant les sets de Ajja, Art of Fighters, Astrix, Mad Dog & AniMe, Maissouille & Adrenokrome, Undercover, Virtual Riot. Abonnez-vous à notre chaîne !
Pour conclure, retrouvez ci-dessous l’aftermovie de cette superbe 9ème édition :