Cela fait « longtemps » que nous ne vous avions pas partagé une interview… Voila chose faite, et pas n’importe laquelle ! En effet, c’est Vandal qui nous a fait le plaisir de répondre à nos questions ! Le roi de la Raggatek nous parle, entre autres, de son mélange Reggae/Hardtek, de free party ainsi que de ses performances live. Découvrez l’intégralité de notre interview ci-dessous :
Salut Vandal ! Pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
Salut tout le monde, mon vrai nom est Simon, j’ai 31 ans et je suis de Bristol, au Royaume-Uni. Je suis DJ et fais des free parties depuis l’âge de 15 ans. À l’heure actuelle, je gère le label Kaotik Records, qui essaie activement de promouvoir la musique underground.
C’est la question de base du site… Quelle est votre définition de la musique électronique ?
Ma définition de la «musique électronique» est la musique qui vous donne envie de danser ! Des gros beats et des basses conçues pour les soundsystem. La musique qui vous fait voyager et qui peut toucher de nombreuses personnes grâce à l’utilisation créative de fréquences.
Comment as-tu choisi ton nom de scène ?
Le nom « Vandal » était mon vieux surnom dans mon premier job. Quand j’ai commencé à travailler à 16 ans, j’ai réussi à briser beaucoup de choses… Alors ils m’ont appelé Vandal ! Après cela, ce nom est resté !
A quel moment as-tu voulu lier hardtek et reggae ?
Mes premières expériences / idées pour mélanger les 2 styles ensemble étaient quand j’ai commencé à écouter TekNoLogique (TNL) Records par Gotek. J’ai aussi trouvé Vinka, MSD, Guigoo, Arobass et Zone 33. Ces artistes ont influencé mon son d’une grande façon avec leur mélange de Tribe et Reggae, ce fut une véritable révélation pour moi. A l’époque, j’ai aussi beaucoup écouté de reggae / dancehall, alors la combinaison des deux était la prochaine étape logique. Le problème était que je n’avais pas beaucoup d’expérience en termes de production ! Il m’a fallu apprendre près de 10 ans après çà, pour finir quelque chose me satisfaisant.
Ton morceau le plus connu est « Mr. Politician », où tu reproches les faits d’un homme politique. Tout ça accompagné d’un rythme hardteck bien évidemment ! Peut-on en savoir plus sur cette musique ?
Cette track est chantée par l’anglais Mark « YT » Hull. Je voulais remixer ce morceau en raison du message qu’il contient. Un message pour ne pas être un mouton dans le système, pour poser des questions et demander des réponses aux gens qui contrôlent nos vies pour leurs propres bénéfices. Espérons que, grâce à la musique, les gens peuvent avoir une certaine compréhension de ce qui se passe réellement dans le monde.
Tu joues régulièrement en free ! Ces mouvements sont mal vus et des festivals réglementés sont annulés petit à petit… Que penses-tu de cette répression abusive ?
En tant que membre actif de la scène Free Party au Royaume-Uni depuis plus de 15 ans, je peux dire qu’il est devenu très difficile de faire ce type d’événements. Il y a beaucoup d’oppression policière ici et aussi en Europe. Même si il y a beaucoup de gens déterminés qui essaient de faire de bons évènements, sûrs et exempts de problèmes, la scène a été de plus en plus opprimée au fil des années. Cela me désole et je pense que nous devrions être autorisés à une alternative aux soirées plus mainstream. Les gens devraient décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent et ne pas être isolés et stéréotypés en raison de leurs points de vue et styles de vie.
J’ai pu voir tes performances live plusieurs fois, par exemple au Garorock 2015 ou à l’Inox Club (Toulouse). Tu préfères jouer en festival ou en boite de nuit ?
Pour être honnête, je prends autant de plaisir pour les deux. Dans un club, c’est intime, vous pouvez rencontrer les fans facilement et vous créez un véritable lien avec eux. Lors d’un grand festival, c’est une très belle expérience, mais parfois vous vous sentez un peu isolé. Cependant, j’apprécie toujours les soirées où je joue !
Merci d’avoir répondu à nos questions ! Un dernier message à faire passer ?
Merci à tous mes fans pour le soutien, prenez soin de vous et des uns des autres. Je vous verrai bientôt sur le dancefloor!
(Propos recueillis et traduits par Valliue)
L’interview original ci-dessous :
Belle interview !
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