Rencontré lors du Festival Koalition, DoubKore a gentiment accepté de répondre à nos questions ! Le producteur de Minimal Techno nous parle entre autres de sa jeune carrière, sa relation avec le public, ainsi que son projet de Psytrance sous le nom de Locoweed. Découvrez l’intégralité de notre interview ci-dessous !
Salut DoubKore ! Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Bonjour, j’ai 24 ans, je vis en Italie et je produis depuis plus ou moins 6 ans. J’ai commencé la musique avec un vieil ami à moi, mais quand je me suis rendu compte de son «absence» dans la musique, j’ai décidé de
poursuivre ce projet seul. En 2011, j’ai confirmé la première date en Italie, et lui était au Mexique. Merde. Première soirée avec 2.000 personnes, des émotions jamais connues auparavant. Depuis tout ça, j’ai eu des dates en France, Allemagne, Suisse, Espagne, Hongrie, Australie et à nouveau au Mexique. Pour l’année prochaine, je pense qu’il y aura des dates en Afrique du Sud et au Brésil. Nous espérons que tout se passe bien ! (sourire)
C’est la question de base du site… Quelle est ta définition de la musique électronique ?
La musique électronique est une collection de sons artificiels qui sont, pour la plupart, produits par des synthétiseurs. Il existe de nombreux sous-genres, qui peuvent aller de la House, Minimal, Dubstep à la Hi-Tech. J’entends souvent les gens dire : « Beurk, musique électronique ». Je me retourne et je les vois regarder MTV à la télévision. Mais MTV ne diffuse certainement pas des musiques de tribus africaines (ndlr : mais de l’électro !)
Pourquoi avoir choisi DoubKore comme nom de scène ?
Comme je l’ai dit précédemment, je faisais de la musique avec un gars, qui a choisi de faire une vie «normale» avec sa petite amie, laissant tout derrière, donc j’ai commencé à travailler seul. À ce moment, j’écoutais beaucoup Angy Kore qui a toujours fait de la Techno, puis je me suis tourné un peu vers la Minimal, des gens comme Min&Mal, Andrea Roma, Doublewave. J’ai décidé de joindre « Doub » (à partir de Doublewave) avec « Kore » (à partir de Angy Kore) mais sans véritable raison, juste parce que ça sonnait bien, et personne n’avait ce nom. (sourire)
J’ai écouté ton “Promomix Koalition” plus de 20 fois… Quel est le secret pour faire un mix techno/minimal d’aussi bonne qualité ?
Il n’y a pas de secret, mais seulement des «règles» à suivre. Par exemple, la métrique, fondamentale pour donner un sens de rythme régulier et éviter les erreurs de changements, ne jamais exagérer avec les volumes, parce qu’elles faussent et abaissent la qualité. Certes, vous devez voir la réaction du public devant vous qui préfère généralement quand vous mettez une nouvelle musique.
Tu fais également de la Trance, sous le nom de Locoweed. Peut-on en savoir plus ?
Locoweed est un nouveau projet qui a débuté en 2015 avec un ami, Thomas, qui a de nombreuses années de production derrière lui. C’est un projet Psytrance, plus rapide que la Minimal, parce qu’on voyage sur 138/140 bpm. Il y a beaucoup de parties mélodiques, et même différentes structures rythmiques qui sont plus longues et plus complexes. Nous avons déjà confirmé des festivals en Suisse et en France en 2016, et il y aura beaucoup plus de dates ! Espérons que tout va continuer dans la bonne direction.
Mais au final, préfères-tu jouer de la techno ou de la trance ?
Je n’ai pas de préférence. Enfin, arriver à démarrer un set comme DoubKore et finir comme Locoweed (rires).
Tu es donc ouvert musicalement… Est-ce que d’autres styles musicaux te plaisent ?
J’aime aussi le Psychill, le Downtempo et la musique relaxante. Mais souvent, j’écoute aussi du rap.
Et dans tes collègues DJs, qui aimes-tu particulièrement ? As-tu été influencé par l’un d’eux ?
En ce moment je travaille avec des gens comme Bro & Toon’s et Devochka, qui ressemblent beaucoup à mon style de musique. Tandis qu’en Psytrance, certains producteurs comme Astrix, Vini Vici et Zyce.
Nous nous sommes rencontrés lors de la Koalition 2015, à Toulouse. Tu y as joué sous le nom de Locoweed, puis sous le nom de Doubkore. Peux-tu nous raconter ce que tu as ressenti lors de cette super soirée ?
C’était un bon festival, beaucoup de gens et une ambiance super positive! Ca a été un plaisir de faire le premier set avant Quake, Ritmo et Gaudium.
On a d’ailleurs pu voir que tu étais souvent présent dans la foule, où tu as gentiment accordé des photos, comme avec moi par exemple. C’est important pour toi d’être proche de son public ?
Oui, j’aime être dans la foule, cela signifie beaucoup pour les gens, c’est un signe d’humilité aussi, les gens ont besoin d’une présence du DJ, pas seulement d’un DJ qui part après son set. Les gens remarquent ces petites choses, la façon de répondre, si vous êtes prêt à échanger quelques mots, faire deux photos.
Quand reviens-tu jouer à Toulouse ? On veut te revoir sur scène !
Je ne sais pas quand je reviendrai à Toulouse, mais j’espère très bientôt !
Quels sont tes projets pour la suite ?
L’avenir pourrait être compris entre un mois et une année ! Je souhaite continuer à progresser dans ce domaine, d’améliorer la technique et le son. Pour le reste, je ne peux pas me plaindre. (sourire)
Merci d’avoir répondu à nos questions ! Un dernier message à faire passer ?
Je vous remercie pour l’opportunité donnée ! Cela signifie beaucoup pour moi ! Je n’ai pas de message à transmettre, je voudrais juste présenter mes excuses à mes voisins. (rires)
(Propos recueillis et traduits par Valliue)
L’interview original ci-dessous :